Selon l’agence britannique de veille sanitaire, il y aurait une forte possibilité que la fièvre aphteuse découverte dans le sud de l’Angleterre soit issue d’un laboratoire et qu’elle se soit propagée par les déplacements humains.
La maladie a été découverte non loin du site Pirbright. L’un de ses occupants est le centre de recherche de l’Institut gouvernemental de santé animale, le laboratoire de référence mondiale en matière de fièvre aphteuse, qui teste et qui classe les souches de la maladie dans le monde entier. L’autre occupant est la firme pharmaceutique privée Merial Animal Health, une entreprise internationale qui produit des vaccins pour les animaux.
Il y a une « réelle possibilité » que la maladie se soit propagée par les mouvements humains. L’hypothèse d’une transmission faite par l’air ou l’eau reste « négligeable« , a indiqué l’agence britannique.
L’annonce de la découverte d’un second foyer a ravivé les souvenirs de 2001. 7 millions d’animaux avaient été abattus et les conséquences sur l’agriculture et le tourisme rural en Grande-Bretagne ont été catastrophiques.
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