Le pape François a exhorté les pays à œuvrer pour atteindre zéro émission nette et a engagé la Cité du Vatican – le plus petit État du monde – à atteindre cet objectif d’ici 2050.

Le pape François, qui défend les causes environnementales depuis son élection en 2013, a déclaré lors du sommet sur le climat des Nations Unies que la cité-État de 44 hectares ferait sa part pour lutter contre le changement climatique. « La pandémie actuelle et le changement climatique, qui ont un impact sur le plan environnemental, mais aussi sur les plans éthique, social, économique et politique, affectent avant tout la vie des plus pauvres et des plus fragiles », a-t-il déclaré dans un message vidéo.

« En plus d’adopter certaines mesures qui ne peuvent plus être reportées, une stratégie est nécessaire pour réduire les émissions nettes à zéro », a déclaré le pape.

Il a engagé le Vatican « à réduire les émissions nettes à zéro d’ici 2050 », ainsi qu’à intensifier les efforts de gestion environnementale et à promouvoir l’utilisation rationnelle des ressources naturelles telles que l’eau et la plantation de davantage d’arbres.

Un communiqué du Vatican a déclaré que la cité-État allait de l’avant avec des plans visant à remplacer toutes ses voitures à moteur à combustion par des véhicules électriques ou hybrides. Il a déclaré que le Vatican, qui a commencé à installer des panneaux solaires en 2008 et a interdit les sacs en plastique à usage unique l’année dernière, recyclait désormais 65% de ses déchets et visait à atteindre 75% en 2023.

Dans son discours, le pape François a déclaré que le Saint-Siège s’était engagé à promouvoir, dans les écoles catholiques et ailleurs, « une éducation à l’écologie intégrale » pour favoriser le développement et la durabilité et encourager des politiques économiques respectueuses de l’environnement.

En 2015, le Saint-Père a écrit une encyclique historique « Laudato Si » (Loué soit) sur la nécessité de protéger la nature. Il a soutenu les preuves scientifiques stipulant que l’activité humaine était à l’origine du réchauffement climatique. Il a également fermement soutenu l’accord de Paris pour limiter la hausse mondiale des températures et s’est dit attristé par la décision du président américain Donald Trump de s’en retirer.