Sydney recycle les toners usagés pour en faire des routes

La ville de Sydney utilise un nouveau type d’asphalte à base de toner pour imprimantes sur ses routes.

Une entreprise australienne répare des routes avec du toner usagé. La société Downer crée son produit TonerPave à partir d’un mélange de poudre de toner pour asphalte, de cire, de minéraux, de pigments, d’oxyde de fer, de silice et, parfois, de résidus de peinture acrylique.

La ville de Sydney a initialement testé le produit en 2010 et a depuis recyclé plus de 20 000 tonnes de cartouches. En utilisant TonerPave, la ville estime avoir réduit les émissions de 40% par rapport à l’utilisation de l’asphalte conventionnel.

Toshiba ouvert à d’autres idées de recyclage

 Downer a conclu un partenariat avec Close the Loop, une organisation qui s’engage à faire de l’économie circulaire une réalité au travers de la récupération efficace et rationnelle et de la réutilisation des ressources.

L’organisation s’est engagée à ne jeter aucun déchet et a développé l’ingrédient clé de TonerPave appelé MTP (Modified Toner Polymer).

Le géant de l’impression Toshiba a fait du recyclage du toner son nouveau mantra. Ils ont d’ailleurs annoncé un record en 2017 en recyclant plus de 280 tonnes de toner usagé.

Toshiba affirme que la transformation de toner en asphalte n’est pas la seule option pour réutiliser les déchets de l’imprimante. Certaines entreprises utilisent des cartouches d’imprimantes usagées pour créer des bancs et tandis que d’autre les recyclent en stylos et règles.

Les déchets électroniques constituent un problème mondial chronique

Les déchets électroniques sont un problème de pollution globale chronique. Un rapport de l’Université des Nations Unies indique que seulement 20% des déchets électroniques générés sont intégrés aux programmes de recyclage officiels.

Cependant, le recyclage non officiel et souvent effectué par des enfants, est largement développé dans le but de récupérer les matériaux précieux. Comme ce recyclage a souvent lieu à une échelle informelle, les techniques de recyclage impliquent des méthodes primitives d’extraction d’éléments.

Certaines pratiques sont extrêmement dangereuses pour les travailleurs qui peuvent inhaler des vapeurs toxiques. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’efforce d’identifier les risques liés au recyclage des déchets électroniques.

L’OMS travaille avec les organisations partenaires pour identifier les interventions réussies afin d’améliorer la sécurité des conditions de travail. L’agence de Protection de l’Environnement des États-Unis, l’Institut national des sciences, de la santé et de l’environnement des États-Unis et le Ministère fédéral allemand de l’environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire appuient ces travaux.

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