Un nouvel article académique paru le 24 juillet dans la revue BioScience met en lumière la catastrophe environnementale que constituerait le mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique proposé par le président Trump.
Le document, rédigé par des scientifiques multidisciplinaires des États-Unis et du Mexique, comprend des signatures de soutien de plus de 2 500 scientifiques venant de 43 pays.
Considérant que la plupart des articles académiques n’ont même pas de cosignataires, cela devrait être interprété comme un signal clair que les scientifiques du monde entier partagent une préoccupation réelle et crédible concernant le mur voulu par Donald Trump.
Selon les données présentées dans le document, le mur nuirait aux migrations de la faune, décimerait les habitats des plantes et des animaux en voie de disparition et ralentirait la recherche scientifique.
L’un des co-auteurs, Paul Ehrlich, célèbre biologiste de la conservation de l’Université de Stanford, a déclaré sur le site internet Inverse que le mur allait à l’encontre de la science, de l’environnement et de la sécurité nationale.
Les chercheurs appellent les autorités américaines à respecter les lois environnementales, à identifier les espèces vulnérables et à concevoir des barrières qui permettent d’assurer la continuité écologique.
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