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Journée mondiale de l’eau : la réponse est dans la nature

Les Nations Unies et les organisations internationales de l’eau célèbrent la 25ème Journée mondiale de l’eau le 22 mars au Brésil.

L’eau constitue une ressource précieuse que nous ne pouvons tout simplement pas prendre pour acquise – et c’est l’un des objectifs de la Journée mondiale de l’eau

Depuis 1992, cette journée est organisée le 22 mars par les Nations Unies. Elle vise à sensibiliser à l’importance des ressources en eau douce et à se durabilité.

Le thème de cette année – L’eau : la réponse est dans la nature – explore comment nous pouvons utiliser la nature pour surmonter les défis de l’eau du 21ème siècle.

« Les dommages environnementaux, ainsi que les changements climatiques, sont à l’origine des crises liées à l’eau que nous voyons dans le monde entier. Les inondations, la sécheresse et la pollution de l’eau sont aggravées par la végétation, le sol, les rivières et les lacs dégradés. »

La pression démographique croissante est une menace supplémentaire

En utilisant des solutions basées sur la nature pour répondre aux besoins en eau d’une population croissante, les experts disent que nous contribuerons à la création d’une économie circulaire tout en aidant à protéger l’environnement naturel et à réduire la pollution – deux objectifs clés du développement durable. Pour rappel, l’objectif de développement durable numéro 6 engage le monde à assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous d’ici 2030.

Pourtant, au fil des années, la pression ne fera qu’augmenter sur l’approvisionnement mondial en eau.

D’ici 2050, la population mondiale aura augmenté d’environ 2 milliards de personnes et la demande mondiale en eau pourrait être jusqu’à 30% plus élevée qu’aujourd’hui.

Aujourd’hui, la plus grande partie des ressources en eau va à l’agriculture (70%) principalement pour l’irrigation. L’industrie représente 20% du total, dominé par l’énergie et la fabrication.

Les 10% restants vont à l’usage domestique. L’eau potable compte pour 1%.

Aujourd’hui, environ 1,9 milliard de personnes vivent dans des zones potentiellement très pénalisées. D’ici 2050, cela pourrait atteindre environ 3 milliards de personnes.

Des solutions basées sur une harmonie avec la nature

« Planter de nouvelles forêts, reconnecter les rivières aux plaines inondables et restaurer les zones humides permettra de rééquilibrer le cycle de l’eau et d’améliorer la santé humaine et les moyens de subsistance. » précise le rapport publié à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau.

En fin de compte, les solutions basées sur la nature ne sont pas une panacée pour relever les défis liés à l’eau à mesure que la population mondiale croît, mais elles peuvent offrir des options innovantes et rentables pour compléter les infrastructures hydriques insuffisantes ou vieillissantes.

Premièrement, le stockage de l’eau via les zones humides naturelles, l’humidité du sol et / ou la recharge des eaux souterraines peuvent être plus durables et plus rentables que les infrastructures grises, telles que les barrages. De plus, la pollution provenant de l’agriculture peut être réduite par des solutions naturelles telles que l’agriculture de conservation, qui protège le sol contre l’érosion, ou les bandes riveraines – des bandes de terre le long des cours d’eau plantés d’arbres et d’arbustes indigènes.

Nous pouvons aussi faire notre part ici chez nous, en faisant plus attention à la façon dont nous utilisons l’eau.

 

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