Le 12 décembre dernier, lors du One Planet Summit, Emmanuel Macron annonçait que l’on était en train de perdre la bataille contre le réchauffement climatique. Et si des solutions étaient d’ores et déjà développées pour permettre à la planète de respirer ? On parle déjà des éoliennes, énergies hydroélectriques et solaires. Mais avez-vous déjà entendu parler de la piézoélectricité ?
Une énergie verte, sous exploitée
La piézoélectricité, mais qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’un nouveau moyen de nous alimenter en énergie, sans avoir à modifier notre paysage et l’urbanisme de nos villes. Elle existe depuis 1880 et consiste à appliquer une pression sur des cristaux, qui vont réagir en produisant de l’électricité. Non retenue à l’époque parmi les autres innovations, elle resurgira pendant la 1ère guerre mondiale afin de faire fonctionner les sonars des sous-marins.
Il s’agit d’une énergie propre dont certains cristaux produisent une charge positive et négative d’énergie, lorsqu’ils réagissent à un stress mécanique. Cela permet à l’électricité de circuler de la même manière qu’une boucle, tout en produisant de l’énergie. Cette électricité est déjà utilisée au quotidien pour les montres à quartz, l’imagerie médicale et les imprimantes à jet d’encre.
Des exemples à grande échelle
Elle fonctionne grâce aux bruits, vibrations ou pressions émises. Il est donc facilement imaginable de l’installer partout où l’homme sait produire ces ressources.
Placées sous nos pieds, dans les couloirs du métro, sous un trottoir, dans un aéroport, ces dalles récupèrent l’énergie produite par la pression des pas et la transforment en énergie.
En 2014, un stade de foot fonctionnant à l’énergie humaine a ainsi été inauguré au Brésil. Les six projecteurs LED du terrain ont été alimentés par les 200 plaques installées sous la pelouse artificielle du terrain.
La ville de Toulouse a construit en 2010 un trottoir producteur d’énergie et qui alimente les réverbères annexes.
La start-up Pulse Energie a eu l’idée d’utiliser cette énergie dans son réseau de crèches d’entreprises, les rendant auto-suffisantes. En plus d’utiliser l’énergie produite par les pas des enfants, elle a installé des plaques murales qui absorbent les vibrations sonores et les transforment en énergie propre.
Il s’agit maintenant de trouver tous les moyens d’exploiter cette énergie dans nos usages quotidiens.
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