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Les perturbateurs endocriniens sont partout, même dans la tête des leaders de l’écologie !

Générations Futures vient d’analyser des mèches de cheveux de sept personnalités de la défense de l’environnement, et le résultat est sans appel : un cocktail explosif de perturbateurs endocriniens est présent dans chacun de leurs organismes

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques que l’on retrouve dans l’alimentation, les médicament, les cosmétiques : ces molécules ont des propriétés hormono-mimétiques – elles perturbent le système hormonal -, et sont à l’origine d’anomalies physiologiques et de reproduction, et probablement de certains cancers. De nombreuses associations et ONG se battent depuis des années pour les faire interdire aux groupes industriels, pour l’instant sans réel succès.

C’est depuis des années un cheval de bataille pour Générations futures, qui vient de publier une étude visant le maximum de portée médiatique : l’association a en effet analysé des mèches de cheveux de sept figures de la défense de l’environnement et de l’écologie. On peut citer la présidente de WWF France, Isabelle Autissier, l’ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho, ou encore Yannick Jadot, José Bové ou Nicolas Hulot.

Des substances toxiques, pernicieuses et rémanentes

L’étude s’est concentré sur quatre famille de perturbateurs endocriniens, dont le bisphénol et les pesticides : le résultat est net, toutes les mèches analysées sont contaminées, avec entre 36 et 68 molécules sur les 200 recherchées. Le but était de montrer que personne, quel que soit son mode de vie, ne pouvait échapper à ces substances toxiques particulièrement pernicieuses.

Ce coup de projecteur est salutaire dans une période charnière dans la lutte contre ces molécules. « Il faut bien se rendre compte que ce que l’on utilise comme produits aujourd’hui sont des choses que l’on va garder dans le corps à tout jamais et que l’on va transmettre à nos héritiers, explique Isabelle Autissier. Il va y avoir des échéances européennes, il faut se mobiliser collectivement..

Échéances européennes et nationales

En effet ce mardi 28 février la Commission Européenne doit se réunir pour définir les perturbateurs endocriniens, préludes à de possibles réglementations ou interdictions. Yannick Jadot lui-même a posé leur interdiction comme condition de son ralliement à Benoît Hamon. Espérons que cette campagne servira à sensibiliser un peu plus encore l’opinion…

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