La rénovation énergétique dans l’immobilier

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Si les logements neufs bénéficient des normes énergétiques récentes, l’immobilier ancien est à la traîne. Plusieurs aides permettent de rénover le bien et d’en améliorer les performances énergétiques à moindre coût.

Le ministère du Logement poursuit deux objectifs : augmenter la construction de logements neufs et faciliter la rénovation dans l’ancien. Si de nombreuses aides permettent d’améliorer les performances énergétiques des biens, la loi Pinel inclue également des mesures d’efficacité énergétique.

En effet, la loi Pinel, dispositif d’incitation à l’investissement locatif, est éligible dans l’ancien, sous conditions de travaux. Des conditions finalement assez simples : les travaux doivent mettre le logement au niveau des performances énergétiques du neuf, symbolisés par l’un des deux labels suivants, HPE rénovation 2009 ou BBC rénovation 2009. De cette façon, il est possible d’investir dans un bien immobilier tout en améliorant la facture énergétique. Pour rappel, la loi Pinel offre une réduction d’impôt pour l’achat et la mise en location d’un bien immobilier.

Crédit d’impôt et éco-PTZ

Si la loi Pinel ne concerne que les investisseurs, d’autres aides sont disponibles pour les propriétaires souhaitant réduire leur facture énergétique. Et l’éco prêt à taux zéro (éco-PTZ) est l’un des dispositifs les plus apprécié. Et pour cause, ce prêt – comme son nom l’indique – ne génère pas d’intérêt. Cela permet déjà de limiter les dépenses. Pour en profiter, le logement doit avoir été construit avant 1990 et être déclaré comme résidence principale. Aucune autre condition particulière n’est demandée et l’éco-PTZ prendra fin au 31 décembre 2018.

Par contre, il n’est pas éligible à tout type de travaux. Ils doivent concerner 2 des 6 propositions suivantes :

  • Isolation performante de la toiture.
  • Isolation performante des murs donnant sur l’extérieur.
  • Isolation performante des fenêtres et portes donnant sur l’extérieur.
  • Installation ou remplacement d’un chauffage ou d’une production d’eau chaude sanitaire.
  • Installation d’un chauffage utilisant les énergies renouvelables.
  • Installation d’une production d’eau chaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables.

Deux autres options sont possibles : des travaux de réhabilitation du système d’assainissement non collectif par des dispositifs ne consommant pas d’énergie ou des travaux permettant d’atteindre un seuil de performance énergétique minimale, soit 150 kWh/m2/an. Enfin, le montant maximum autorisé est de 30 000 euros, dans la limite de deux éco-PTZ par an, à partir du 1er juillet 2016.

L’autre dispositif d’aide est le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Son fonctionnement est différent de l’éco PTZ. Il permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 30%, sans condition de ressources ou de travaux particuliers. Ces derniers doivent seulement améliorer l’efficacité énergétique de l’habitation principale. Les 30% sont calculés sur le montant des travaux et plafonnés à 8 000 euros pour une personne seule et 16 000 pour un couple, pour une période de 5 ans. Attention, le CITE disparaîtra à la fin de l’année

La rénovation énergétique de l’immobilier ancien est un défi pour les années à venir, tant pour la planète que pour la facture des habitants.

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