En charge du dossier brulant des prothèses mammaires PIP, une juge d’instruction marseillaise aurait ordonné une série d’expertises de grande envergure sur plusieurs prothèses saisies. Concrètement, il s’agira d’étudier à partir de début 2015, les effets du gel incriminé sur des souris.
Pour rappel, les autorités sanitaires françaises avaient révélé que le gel utilisé dans les prothèses PIP n’était en principe pas à usage médical mais uniquement industriel, avec un risque irritant mais non géno-toxique selon les experts. Si aucun lien de causalité n’a pu encore être établi, 20 cas de cancer ont été diagnostiqués chez les porteuses d’implants mammaires PIP.
On estime que 400 à 500 000 femmes seraient porteuses de ces implants dans le monde, en France bien sûr mais aussi en Europe et même en Amérique latine.
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