On sait aujourd’hui que trop de soleil représente un risque pour notre peau, mais qu’en était-il quand nous étions enfant ou adolescent? Une étude américaine publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention revient sur les conséquences à long terme des coups de soleil pris pendant l’enfance. Selon les auteurs, 5 coups de soleil « sérieux » pris entre 10 et 15 ans augmentent de 80% le risque de mélanome à l’âge adulte.

Alors que le soleil ne devrait pas tarder à faire son apparition estivale, une étude menée conjointement par l’Université américaine de Brown et l’hôpital de Rhose Island nous rappelle à l’ordre. Selon leurs recherches, les coups de soleils contractés pendant l’enfance ou l’adolescence se révèlent être de véritables bombes à retardement pour l’avenir.

Après avoir suivi plus de 100.000 femmes de type caucasien pendant 20 ans, les auteurs ont pu en effet constater que celles ayant contracté au moins 5 coups de soleil dits « sérieux » (c’est à dire avec formation de cloques) ont augmenté de 68% le risque de développer un carcinome baso-cellulaire et 80% celui d’avoir un mélanome. S’agissant du carcinome, le risque augmente avec la dose d’UV à laquelle la femme s’expose par la suite. En revanche, s’agissant du mélanome, la dose  ne compte pas.

Chapeau, crème solaire et vêtements adaptés

Cette étude rappelle donc les parents à la plus grande vigilance. Les plus jeunes doivent impérativement être protégés en cas d’exposition au soleil à l’aide d’un chapeau, crème solaire et vêtements adaptés. Mais attention, les adultes ne doivent pas délaisser leur protection pour autant.

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Jessica, journaliste engagée pour l’environnement, met à profit sa solide expérience en gestion de projet éditorial et en rédaction web pour décrypter avec précision les enjeux écologiques. Diplômée de Sciences Po en Communication et Médias, elle se distingue par sa capacité à produire des contenus clairs, documentés et percutants sur des sujets liés à la transition énergétique, la santé environnementale ou encore la biodiversité. Contact : [email protected]

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