Alzheimer, Parkinson : l’espoir d’une découverte britannique

Des scientifiques britanniques auraient fait une découverte relançant l’espoir des nombreux malades souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, ou plus généralement une maladie à prions. Ils auraient mis à jour un composé chimique bloquant la maladie chez les souris.

La revue américaine Science Translational Medicine révèle la découverte de scientifiques britanniques ayant mis à jour un composé chimique bloquant chez la souris une maladie à prions, maladie qui partage des mécanismes communs avec la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Ce composé aurait en effet réussi à bloquer chez le rongeur les dommages cérébraux engendrés par ces maladies dégénératives.

Chez les souris traitées, sept semaines après avoir été infectées par des prions provoquant des encéphalopathies, on a pu constater que de très faibles dommages cérébraux, contrairement au groupe témoin, infecté mais non traité. Mais attention, si cette découverte représente une avancée pour la recherche, on en reste encore aux balbutiements.

Piste pour un futur traitement

Giovanna Malucci, principale responsable de l’étude conduite par l’Université de Leicester précise que « nous sommes encore loin d’un médicament utilisable pour l’homme« , d’autant que les effets secondaires semblent très nombreux à ce jour. Néanmoins, « le fait d’avoir établi que ce mécanisme d’action peut être utilisé pour protéger contre la perte de cellules du cerveau (…) signifie qu’il y a une possibilité réelle de développer des traitements ciblant cette voie contre les maladies à prions et les autres maladies neurodégénératives« , confie-t-elle à l’agence britannique Press Association.

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