Considérée à tort comme une drogue douce, l’ecstasy peut créer « une dépendance aussi forte que les autres drogues de type cocaïne, alcool ou tabac après seulement quelques prises » affirment des chercheurs de l’Inserm.
La prise répétée d’ecstasy, ou MDMA, « modifie durablement les réseaux neuronaux avec un risque accru de dépendance », comme c’est le cas pour les autres drogues, amphétamine, cocaïne, morphine, alcool et tabac précise l’institut national de la santé et de la recherche médicale. Des chercheurs de l’Inserm viennent de montrer que ce phénomène, qui se traduit par une coupure de communication entre les neurones à noradrénaline et les neurones à sérotonine, est lié à la perte d’autocontrôle de chacun de ces deux types de neurones.
« Certains consommateurs d’ecstasy présentent des troubles du comportement et une addiction pérennes après seulement quelques prises. Ces personnes sont extrêmement anxieuses en l’absence de drogue et ressentent une envie irrépressible de reprendre du produit », explique Jean-Pol Tassin, responsable de l’étude.
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