Des traces de pesticides dans les pâtes, pain de mie, goûters pour enfants…

bléUne étude publiée hier par l’ONG Générations Futures confirme la contamination de nombreux aliments par les pesticides. Pâtes et autres aliments à base de blé contiendraient fréquemment des traces de résidus chimiques. Une situation d’autant plus inquiétantes que ces produits sont consommés majoritairement par les plus jeunes.

Malgré les engagements des professionnels et les annonces politiques, on retrouve encore des traces des nombreux pesticides utilisés dans l’agriculture, notamment dans les produits alimentaires à base de blé : pâtes, goûters pour enfants, pain de mie, céréales… C’est ce que révèlent les conclusions d’une étude de l’ONG Générations Futures publiée hier sur Internet. S’agissant du blé, la contamination par les pesticides intervient principalement dans les silos agricoles, traités contre les champignons.

75% des produits contaminés

Dans le cadre de son étude, Générations Futures a donc analysé une douzaine de produits alimentaires à base de blé, et les résultats ont été édifiants: les trois-quarts d’entre-eux contenaient des traces de pesticides. Les doses retrouvées demeuraient toutefois en dessous des limites autorisées en Europe. Le document publié fait notamment apparaitre des traces de psticides dans des biscuits BN blé complet fourrés à la fraise, biscuits Petit déjeuner Belvita, les céréales complètes Chocapic, les céréales complètes Spécial K 3, le pain complet Carrefour, le pain de mie Harris, les pâtes Spaghetti Panzani, les croissants Pasquier, et les brioches Doowap aux pépites de chocolat. Autant de produits consommés par les plus jeunes.

Or, il est désormais avéré que ces pesticides sont des perturbateurs endocriniens. Ils sont tout particulièrement dangereux pour les femmes enceintes et les jeunes enfants, chez qui on peut observer un développement précoce de la puberté. C’est pourquoi, François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, tire la sonnette d’urgence. « Il est urgent d’agir dès aujourd’hui pour réduire au maximum l’exposition du public à ces substances perturbateurs endocriniens« .

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