La villa de Depardieu provoque la grogne des écologistes

DepardieuDéjà décrié pour ses virées belges ou russes, Gérard Depardieu provoque aujourd’hui la grogne des écologistes. En effet, pour construire une villa de 250m² sur les hauteurs de Trouville-sur-Mer dans le Calvados, l’acteur a du détruire une colline.

On l’annonce en Belgique, on le retrouve en Russie, mais c’est finalement en France, dans le Calvados que Gérard Depardieu fait parler de lui aujourd’hui. Pour mener à bien son projet de construction de sa villa sur les hauteurs de Trouville-sur-Mer, l’acteur a du procéder à la destruction d’une colline, au grand dam de l’association écologiste des Amis de Trouville.

Interrogé par TerraEco, Henri Luquet, le président de cette association explique les raisons de sa colère. « On nous a présenté un projet de très belle construction, avec un amphithéâtre, à partir d’un bâtiment existant. Quand les travaux ont commencé, on a découvert que les grues étaient en train de massacrer la colline. On pensait que la construction se ferait à flanc de colline, mais en fait ils en ont rasé une partie pour y poser la nouvelle maison. L’impact est énorme ». La destruction de la colline aura non seulement un impact sur la faune et la flore amis également sur l’écoulement des eaux de pluie dans une ville où inondations et coulées de boue se sont multipliées ces derniers temps.

Un permis de construire jugé limite

Par ailleurs, la légalité du permis de construire est également contestée. En effet, le projet est en zone non constructible. Alors comment l’acteur a-t-il pu obtenir un permis ? Parce que la zone est non constructible sauf pour « aménagement ou extension des constructions existantes ». Or, le terrain abrite une ruine sur laquelle vient s’accouder la maison. « Est-ce qu’on peut considérer une ruine comme un bâtiment existant pour pouvoir y rattacher une maison de 250 mètres carrés ?« , s’interroge Henri Luquet.

De son côté le maire, Christian Cardon se défend et explique que l’acteur a déposé deux demandes de permis de construire et la seconde a été acceptée, puisque se rattachant au bâtiment existant. Quant à la colline, il la juge « préservée. La preuve, la maison d’Antoine de Caunes se trouve juste au-dessus et il ne s’est pas plaint du tout« . Donc si Antoine est d’accord…

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