Gaz de schiste : « Il est hors de question de faire l’impasse »

Selon l’information révélée par le site Internet de Paris Match, Louis Gallois, ancien patron d’EADS, consacrerait un chapitre de son rapport sur la compétitivité des entreprises et le gaz de schiste. Et sa position sur le sujet est très claire : il est nécessaire d’exploiter cette ressource dans l’hexagone.

Louis Gallois jette donc un nouveau pavé dans la mare du gaz de schiste. En effet, dans son rapport sur la compétitivité des entreprises, l’ex PDG d’EADS consacrerait un chapitre entier à la nécessaire exploitation de cette ressource en France. Il se déclare en faveur d’une exploitation « des gaz de schiste dans l’Hexagone, qui dispose de près de la moitié des ressources potentielles en Europe de l’Ouest ». « La France a deux richesses phares, le nucléaire et les gaz de schiste. Il est hors de question de faire l’impasse », explique Louis gallois.

Selon les données de l’Office américain d’information, seule estimation existante des ressources théoriques en Europe, le sous-sol français renfermerait quelques 5.000 milliards de mètres cubes de gaz de schiste. Un chiffre qui correspond à 90 années de sa consommation actuelle de gaz. Un rapport des anciens ministères de l’Economie et de l’Ecologie estime quant à lui que l’exploitation des gaz de schiste permettrait à la France d’alléger de 5 milliards d’euros sa balance commerciale déjà très déficitaire.

Un débat national et public

Le site Internet de Paris Match précise également que la nouvelle aurait mis la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho « en colère« . Il est clair que la position de l’ancien patron est diamétralement opposée à celle avancée par François Hollande, qui a déjà rejeté sept demandes de permis d’exploration. Elle relance néanmoins le débat et notamment la demande de 21 industriels français, qui avaient lancé le mois dernier un appel au Président Hollande afin que ce dernier ouvre un grand débat national et public sur le sujet des gaz de schiste.

Louis Gallois remettra son rapport au gouvernement le 5 novembre prochain.

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