Electricité : le courant est bien passé en 2011

En l’absence d’hiver rigoureux et sans vague de chaleur estivale, la France a été relativement été épargnée par les problèmes d’électricité en 2011. Selon le Bilan annuel de RTE, l’année dernière s’est même révélée particulièrement positive avec un nombre d’incidents importants « remarquablement faible ».

Comme chaque année, RTE publie le Bilan de la sûreté du système électrique français. Selon le rapport de la filiale d’EDF, 2011 a bénéficié de conditions climatiques clémentes qui a permis au réseau d’enregistrer très peu de tensions majeures notamment dans les régions habituellement sensibles.

« L’exploitation du système électrique en 2011 a été facilitée par des conditions climatiques favorables caractérisées par une douceur générale, mais sans vague de chaleur estivale, et l’absence de grands froids » reconnaît la RTE. Et cette douceur a logiquement favorisé le passage des périodes de pointe en hiver, devenues pourtant depuis plusieurs années toujours délicates dans un grand quart Nord-Ouest du réseau.

Aucun problème notable dans l’Ouest et le Sud-Est

A titre d’exemple, alors qu’il avait fallu recourir plus de 15 fois en 2010 aux ordres de sauvegarde pour sécuriser l’exploitation pendant ces périodes, cela n’a pas été nécessaire en 2011. Reconnaissant des conditions favorables l’année passée, la filiale réseau et transport d’EDF souligne également ses efforts pour gérer ces situations, en dépit des faiblesses structurelles en matière de localisation de production des régions Ouest et Sud-Est.

RTE promet de poursuivre ces efforts en 2012 et au-delà afin de limiter les problèmes d’alimentation de ces régions sensibles. En 2011, le nombre d’ « Evénements Système Significatifs de niveau supérieur ou égal à A » a été « remarquablement faible » se félicite le groupe français.

Par ailleurs, le Bilan 2011 évoque également des progrès en matière de réduction des aléas consécutifs à des erreurs humaines. A l’avenir, RTE souligne que la sûreté dépendra également de la croissance du niveau et de la variabilité des flux physiques sur les réseaux consécutifs au développement des énergies renouvelables, mais aussi de l’intégration du marché en fonction des orientations prises au niveau européen.

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