EELV – PS : le débat reste ouvert…

Alors que certains évoquent la suspension des négociations entre le PS et EELV après la déclaration télévisée de François Hollande sur le nucléaire, le jeu politique a déjà repris le dessus. La sortie télévisuelle est aujourd’hui fortement relativisée par les Verts, des cadres écologistes n’hésitant pas à revenir sur la trop forte pression exercée par Eva Joly.

Après plusieurs ultimatums posés par la candidate EELV à la prochaine élection présidentielle, François Hollande a maintenu la ligne de conduite de son programme politique et annoncé lundi sur France 2, vouloir la baisse progressive du nucléaire de 75 à 50%. Crise de lèse-majesté pour Eva Joly, le candidat PS a osé réaffirmer sa volonté de continuer le chantier de l’EPR de Flamanville.

Alors que des cadres du parti écologistes annonçaient dès hier matin, la suspension des négociations politiques avec le parti socialiste, le réalisme politique a repris ses droits aujourd’hui. Ainsi, selon l’information divulguée sur le site de TF1 ce matin, Cécile Duflot aurait critiqué en coulisses ces ultimatums répétés d’Eva Joly et considérerait cette pression exercée sur le parti socialiste comme contre-productive. D’autres évoquent alors la volonté d’Eva Joly d’affirmer ainsi la singularité de sa candidature.

Cécile Duflot, casque bleu politique

Cécile Duflot tente alors d’apaiser les tensions et a décidé de jouer les « casques bleus ». « Sans dramatiser, je ne vais pas banaliser la déclaration de François Hollande« . « Aujourd’hui on est situation de s’interroger si de sa part, ça signifie une fin de non recevoir et la volonté d’avoir une stratégie qui fait l’impasse sur le rassemblement de la gauche et des écologistes« , confie-t-elle à TF1. Mais « on a un calendrier de négociations avec un terme qui est un terme partagé (avec le PS) qui est celui du 19 novembre, nous poursuivons sur ce processus de discussion » poursuit-elle.

Côté PS, même son de cloche. Pierre Moscovici, probable futur directeur de campagne du candidat Hollande, reste ouvert. « Je suis certain qu’on peut trouver des termes de langage commun puisque nous partageons une volonté : la transition énergétique« .

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