Mediator : UFC-Que Choisir dépose une plainte contre X

Nouvelle étape dans le scandale du Mediator. L’association de défense des consommateurs UFC-Que-Choisir a annoncé qu’elle allait déposer une plainte contre X à Paris, dans le cadre de l’affaire de ce médicament qui aurait déjà fait plusieurs centaines de morts en France.

Par l’intermédiaire de son président Alain Bazot, UFC-Que-Choisir a donc annoncé vouloir déposer une plainte contre X dans l’affaire du Mediator, ce médicament initialement destiné aux personnes diabétiques en surpoids, et plus largement utilisé comme coupe-faim. Pour l’association de défense des consommateurs, il s’agit « de dégager les responsabilités dans cette affaire« .

La plainte « sera déposée avant jeudi, au pénal » et portera sur « la mise en danger de la vie d’autrui, homicide et blessures involontaires, tromperie sur la marchandise et sur les risques inhérents au produit« . « Il s’agit aussi de faire reconnaitre que l’intérêt collectif a été violé et mérite une indemnisation« ,, confiait Alain Bazot à l’AFP.

Alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte en décembre par le parquet de Paris, l’association de consommateurs précise sa position. « Nous ne sommes pas partisans de négociations à l’amiable, qui se font dans l’ombre et dans lesquelles tout le monde n’entrent pas« . « Les victimes risquent de déchanter en découvrant ensuite qu’elles ont été spoliées, alors que dans le cadre d’un fonds, cela se fera au vu et au su de tout le monde, dans la transparence, » ajoute le président de l’association.

La nécessaire réforme du système

UFC-Que-Choisir revient également sur les dysfonctionnements du système en général. « Ce n’est pas notre premier scandale du médicament. Le Mediator n’est qu’un nouveau révélateur d’un système du médicament qui souffre de graves carences, d’un système pourri (…) Il faut que cela change et nous ne lâcherons pas sur le dossier de la réforme« . « L’UFC-Que Choisir entend peser de tout son poids pour que l’affaire du Mediator, chronique d’un échec sanitaire, permette une véritable réforme du système de mise sur le marché des médicaments et de la pharmacovigilance« , annonçait déjà Alain Bazot en décembre dernier sur son site..

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