La bonne histoire belge de GDF Suez

Belgique

GDF Suez se félicite de la décision du ministère de l’Energie belge, qui a décidé de prolonger la durée de vie de 10 ans de trois des plus anciennes centrales nucléaires du pays. Si cette décision était attendue, les conditions qui l’accompagnent sont quant à elles nouvelles.

Le gouvernement belge a donc pris sa décision et décidé de prolonger de 10 ans supplémentaires, l’exploitation de ces centrales nucléaires. Pour le gouvernement, il s’agit de «permettre de garantir la sécurité d’approvisionnement du pays, d’éviter une production importante de CO2 et de permettre de maintenir un niveau de prix protégeant le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité de nos entreprises».

Pour GDF Suez, le concessionnaire de ces centrales aux côtés de SPE via Electrabel, cette décision est une aubaine qui a toutefois un coût. Ainsi, de 2010 à 2014 inclus, Electrabel,  devra contribuer à hauteur de 215 à 245 millions d’euros par an au budget de l’Etat. Si la filiale de GDF Suez assurera les trois-quart de la somme, le reste sera supporté par SPE.

GDF Suez évite le pire

Même s’il doit mettre la main au porte-monnaie, GDF Suez  évite toutefois le pire. En effet, l’idée d’une taxe de 500 millions d’euros par an avait été avancée par les autorités belges, GDF Suez aurait alors menacer de quitter le pays. Mais, en dépit de la contribution annoncée, l’affaire reste juteuse puisque cette prolongation, associée à un investissement industriel de 800 millions d’euros rapportera une manne supplémentaire de 1 milliard d’euros net à la société entre 2015 et 2025.

Par ailleurs, Bruxelles impose une autre contrainte forte au groupe français. Le gouvernement belge impose en effet au groupe énergétique d’investir au moins 500 millions d’euros dès 2010 dans les énergies renouvelables et la réduction de la consommation. Il souhaite également le recrutement de plus de 10.000 personnes en Belgique.

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