Greenpeace installe un iceberg sur la Seine

Iceberg Greenpeace

A la veille du sommet du G8, l’association écologiste Greenpeace a marqué le coup en plaçant sur la Seine un iceberg grandeur nature de 12 m de large sur 22 de haut. A la base de cet iceberg, on peut également lire des banderoles installées par des plongeurs et affichant des slogans tels que « Sarkozy: climat recherche leader » ou « G8: climat recherche leader ».

Alors que Nicolas Sarkozy doit se réunir demain avec les autres membres du G8, Greenpeace a une nouvelle fois voulu marquer les esprits a moins de six mois du sommet de Copenhague. « Nicolas Sarkozy, qui multiplie les discours incantatoires et se targue d’être le champion de la lutte contre le dérèglement climatique, n’a toujours pas fait la preuve de sa volonté politique à faire face à la crise climatique », explique Pascal Husting, directeur de Greenpeace France. « Pourtant, face à l’incapacité actuelle de Barack Obama à mettre le monde sur la voie d’un accord qui limitera l’augmentation des températures en deçà de 2°C, l’Europe peut et doit prendre la tête du combat contre la crise climatique ».

« Les pays en développement attendent vainement un signal clair des pays industrialisés. Un signal de leur volonté de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et de leur capacité à soutenir les pays les plus vulnérables pour faire face à la crise climatique. La discussion sur le soutien financier est entamée depuis des mois, mais les pays riches ont été jusqu’alors incapables de répondre à cet appel », constate de son côté Karine Gavand, chargée de campagne climat à Greenpeace France.

« Saisir cette opportunité »

« Gordon Brown a été le premier leader du leader du G8 à chiffrer concrètement les besoins des pays en développement pour faire face à la crise climatique. En parlant de milliards et non de millions, il a lancé un signal fort à la communauté internationale. Nicolas Sarkozy saura t’il saisir cette opportunité et placer l’Europe à la tête du combat contre les changements climatiques en soutenant avec force cette initiative lors du Sommet de l’Aquila ? C’est la question que nous lui posons aujourd’hui », conclut Karine Gavand.

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