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L’a�roport Charles de Gaulle victime de la pollution urbaine, autorouti�re et a�roportuaire

aeroport_roissy.JPGDans la continuit� des travaux entrepris en 2002, une nouvelle �tude d’Airparif a �t� men�e afin de caract�riser les niveaux de dioxyde d’azote autour de la plate-forme a�roportuaire Paris Charles-de-Gaulle. Les particules ont �galement �t� prises en compte, avec quelques points de mesure � proximit� de la plate-forme. Les r�sultats confirment l’influence combin�e dans cette zone des rejets de pollution de l’agglom�ration parisienne en g�n�ral, des axes routiers, ainsi que des activit�s a�roportuaires.

Airparif a organis� une nouvelle �tude autour de l’a�roport de Paris Charles-de-Gaulle. Une premi�re campagne de mesure de ce type avait �t� mise en place dans ce secteur ainsi que celui du Bourget en 2002, avec 200 points de mesure. Elle avait alors permis de cartographier la pollution atmosph�rique sur un large secteur autour des plate-formes et d’identifier pour Paris Charles-de-Gaulle les impacts dus au fonctionnement de l’a�roport, dans un environnement routier et urbain.

Cinq ans apr�s la premi�re campagne de mesure, il �tait n�cessaire d’actualiser la carte des niveaux annuels en dioxyde d’azote, polluant principalement �mis par les moteurs (trafic routier et a�rien), et dans une moindre mesure par le chauffage et par l’industrie. L’a�roport Paris Charles-de-Gaulle, premier a�roport francilien et deuxi�me europ�en par le nombre de passagers transport�s (59,9 millions de passagers en 2007), est un �metteur de dioxyde d’azote important�: il repr�sente 4% des rejets de ce polluant � l’�chelle de la r�gion (�quivalent � l’ensemble des industries d’incin�ration d’ordures m�nag�res), et 50% � l’�chelle de la zone �tudi�e.

L’objectif de l’�tude est de comparer les r�sultats de 2008 par rapport � ceux de 2002, et de les positionner par rapport aux prospectives effectu�es en 2004 par Airparif � l’horizon 2010 dans le cadre du PPA (Plan de protection de l’atmosph�re). Ces donn�es de pollution sont �galement n�cessaires aux �tudes d’impact sanitaire du trafic a�rien programm�es dans le cadre du Plan r�gional sant� environnement d’Ile-de-France (PRSE).

Pollution sur quelques centaines de m�tres

Les r�sultats obtenus montrent l’influence pr�pond�rante de l’agglom�ration parisienne : plus on s’en �loigne, plus les niveaux diminuent. Les axes routiers importants tels que l’A1, l’A3� ou encore l’A104 et le RN2 ont aussi une influence sur les niveaux observ�s � leurs abords imm�diats, surtout au sud-ouest de la zone o� le r�seau routier est plus dense.

Enfin, l’influence des activit�s de l’a�roport conduit � un risque de d�passement de l’objectif annuel de qualit� sur quelques centaines de m�tres au-del� du p�rim�tre de la plate-forme alors qu’on se situe dans une zone o� le risque de d�passement serait nul sans la pr�sence de ces installations. S’agissant des particules, les r�sultats n’ont pas montr� d’influence particuli�re des activit�s a�roportuaires pour ces polluants � l’ext�rieur de la plate-forme.

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