Bruxelles veut r�duire les risques de catastrophes naturelles

ouragan_dennis_catastrophe.JPGLa Commission europ�enne vient d’adopter hier deux communications afin de r�duire les risques de catastrophes naturelles et leurs cons�quences. Les communications adopt�es repr�sente une premi�re tentative destin�e � �tablir une approche plus strat�gique, compte tenu notamment de l’accroissement des risques d� au changement climatique.

Selon le communiqu� bruxellois, l’action propos�e au niveau communautaire est ax�e sur les domaines o� une approche commune est plus efficace que des approches nationales distinctes, tels que l’approfondissement des connaissances, l’�tablissement de liens entre les acteurs et entre les politiques et l’am�lioration du fonctionnement des instruments communautaires existants en mati�re de pr�vention des catastrophes. En ce qui concerne les pays en d�veloppement, la Commission pr�sente une strat�gie communautaire permettant de r�duire l’incidence des catastrophes naturelles dans les pays consid�r�s � haut risque. Ces deux communications contribuent � la mise en ?uvre du cadre d’action de Hyogo pour 2005 2015, adopt� lors de la conf�rence mondiale sur la pr�vention des catastrophes.

Pour Stavros Dimas, membre de la Commission europ�enne charg� de l’environnement � Les catastrophes naturelles constituent une menace croissante pour les �tats membres de l’UE et leur fr�quence et leur ampleur devraient augmenter dans les ann�es � venir en raison des effets du changement climatique. Nous devons tout mettre en ?uvre pour r�duire leurs cons�quences, en nous pr�parant le mieux possible. Cette communication constitue un premier pas important marquant le d�but d’un processus � long terme pour l’action communautaire dans ce domaine. �

Mieux vaut pr�venir que gu�rir

Selon Louis Michel, membre de la Commission europ�enne charg� du d�veloppement et de l’aide humanitaire � Les tsunamis et les ouragans sont d�vastateurs et bouleversent la vie des personnes d�munies partout dans le monde. Nous savons que mieux vaut pr�venir que gu�rir. D’un point de vue �conomique, il est beaucoup plus avantageux d’investir dans la r�duction des risques avant qu’une catastrophe ne se produise que de devoir fournir une aide humanitaire apr�s. Nous savons par ailleurs que la situation ne fera qu’empirer en raison du changement climatique; c’est pourquoi nous devons agir maintenant. Je suis convaincu que la r�duction des risques de catastrophes contribuera � sauver des vies et jouera un r�le d�terminant dans la lutte contre la pauvret� dans le monde. �

La communication sur la pr�vention recense les domaines o� l’action au niveau communautaire pourrait apporter une valeur ajout�e. Ces domaines sont les suivants: l’�tablissement d’un inventaire communautaire des informations et des meilleures pratiques existantes, l’�laboration de lignes directrices sur la cartographie des dangers et des risques, l’instauration de liens entre les acteurs et entre les politiques tout au long du cycle de gestion des catastrophes, gr�ce au renforcement de la formation et de la sensibilisation, l’am�lioration de l’acc�s aux syst�mes d’alerte rapide, et un ciblage plus efficace des financements communautaires.

El�ment indispensable pour r�duire durablement la pauvret�

La communication sur la r�duction des risques de catastrophes pr�sente certaines actions prioritaires comme le renforcement du dialogue politique avec les pays en d�veloppement, l’int�gration de la r�duction des risques de catastrophes dans les politiques et les actions de l’UE et des pays en d�veloppement, et notamment le soutien communautaire aux investissements nationaux destin�s � la r�duction de ces risques. Par ailleurs, il souhaite l’�laboration de plans r�gionaux, en commen�ant par la r�gion des Cara�bes: ces plans d’action pourraient inclure par exemple des aides en faveur de campagnes de sensibilisation.

Les pays en d�veloppement sont les plus durement frapp�s par les catastrophes, car ils sont les plus vuln�rables et les moins capables d’y faire face. Les catastrophes entravent, voire compromettent, la r�alisation des objectifs du mill�naire pour le d�veloppement (OMD) fix�s par les Nations unies. Parmi ces 8 objectifs figurent ceux de r�duire de moiti� la proportion des personnes vivant avec moins d’un dollar US par jour et de faire en sorte que chaque enfant soit scolaris� dans le primaire d’ici 2015.

Cadre international de Hyogo

Les �tats doivent coop�rer � cette fin dans le contexte du cadre d’action de Hyogo de 2005 � 2015, qui est un cadre international sur la r�duction des risques de catastrophes. L’UE exposera toutes les mesures sp�cifiques envisag�es dans un plan de mise en ?uvre pr�vu pour juin 2009. Le co�t �conomique des catastrophes en Europe est estim� � 15 milliards d’euros.

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