Ob�sit� infantile : les publicitaires et les m�dias font le dos rond

roselyne_bachelot.jpgLe minist�re de la Sant� a pr�f�r� la concertation � l’interdiction pour lutter contre l’ob�sit� infantile. Roselyne Bachelot accueille aujourd’hui publicitaires et professionnels des m�dias qui signeront aujourd’hui une charte de bonne conduite.

Refusant la voie propos�e par certains d’interdire purement et simplement la publicit� pour la « malbouffe » pendant les programmes t�l� pour enfants, le gouvernement a pr�f�r� parier sur la responsabilit� des professionnels pour limiter les effets de la publicit� sur l’ob�sit� infantile. L’objectif sera de faire la promotion d’une alimentation plus saine et de l’activit� physique.

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Sant� et des Sports, Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, en pr�sence de Michel Boyon, pr�sident du CSA, ont accueilli les signataires de la charte visant � promouvoir une alimentation et une activit� physique favorables � la sant� dans les programmes et les publicit�s diffus�s � la t�l�vision.

R��valuation des r�gles d�ontologiques

Avec cette charte, le CSA et les professionnels s’engagent dans une d�marche active pour contribuer � la pr�vention des comportements nutritionnels d�s�quilibr�s chez les plus jeunes � travers diff�rentes mesures. Les annonceurs s’engagent, dans le cadre de l’ARPP qui r�unit l’interprofession publicitaire, � une r��valuation des r�gles d�ontologiques sur le contenu des messages publicitaires en direction des enfants � la lumi�re de leur nouvel engagement en mati�re de publicit�.

De m�me, les cha�nes de t�l�vision et leurs r�gies publicitaires accorderont des conditions tarifaires adapt�es aux campagnes collectives faisant la promotion des produits dont il convient d’augmenter la consommation et aux messages sanitaires de l’INPES. Les cha�nes de t�l�vision s’engagent � diffuser et � mettre � la disposition du public, en particulier aupr�s du jeune public, des programmes sur l’alimentation et l’activit� physique : recettes de cuisine, mise en valeur de certains aliments, �missions sur le go�t, mise en pratique des rep�res nutritionnels, mise en valeur des activit�s physiques.

Promouvoir les bonnes pratiques

Par ailleurs, les producteurs audiovisuels, en collaboration avec les cha�nes de t�l�vision proposant une programmation sp�cifiquement jeunesse, s’engagent � produire des programmes courts visant le jeune public. Concr�tement, ces programmes devront mettre en valeur les bonnes pratiques alimentaires et d’hygi�ne de vie, notamment en se r�f�rant aux neuf rep�res du PNNS.

Des annonceurs ou des groupements d’annonceurs des industries agro-alimentaires s’engagent � financer des programmes courts d’�ducation adapt�s au jeune public pour favoriser les bons comportements de vie, d’alimentation, et d’activit� physique. Enfin, les cha�nes s’engagent � promouvoir r�guli�rement dans le cadre de leurs programmes le site www.mangerbouger.fr ou tout autre site �manant du minist�re de la sant� et des �tablissements plac�s sous sa tutelle d�livrant des informations relatives � la sant�.

Le CSA est charg� du suivi de la mise en ?uvre de cette charte et l’ARPP exercera un contr�le syst�matique avant diffusion � la t�l�vision de chaque publicit�, selon le communiqu� du minist�re de la Sant�.

Un « contre-feu »

Selon Olivier Andrault de l’UFC-Que Choisir, cette charte repr�sente d’un « contre-feu pour �viter une r�glementation » plus contraignante, comme celle propos�e par l’amendement 552 au projet de loi sur l’h�pital, actuellement en discussion. Les associations de consommateur estiment que la publicit� pour les boissons et produits alimentaires trop gras, trop sucr�s ou trop sal�s favorisent le d�veloppement de l’ob�sit� infantile.

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