Pollution nucléaire et chimique à Tricastin

Eurodif.JPGLa commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) dénonce un scandale et demande la communication des informations ainsi que le nettoyage du site.

Association loi 1901 indépendante, la CRIIRAD a été créée suite à l’accident de Tchernobyl. Ses 4000 bénévoles mènent de nombreux travaux d’étude et de suivi. Le 4 juillet, elle a publié une communiqué sur le « scandale au Tricastin » où l’on trouve « plus de 770 tonnes de déchets radioactifs enfouis depuis plus de 30 ans à même le sol, en toute illégalité« .

Le CRIIRAD demande alors que toute la lumière soit faite sur la situation exacte de ce site, à cheval sur les départements du Vaucluse et de la Drôme. Envisagé comme site pour un éventuel réacteur EPR, le site de Tricastin souffre pourtant déjà de nombreux problèmes.

Risques inconnus

Composé de 8 installations, le site de fabrication de combustible de Tricastin a connu ses heures de gloires dans les années 70. Le site a fait l’objet de plusieurs études différentes et indépendantes par l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui a souligné plusieurs risques : risque d’incendie en 2004, risque sismique en 2002, dépassement de la température en 2003, et même dépassement des seuils de radioactivité.

La découverte d’un tumulus de déchets radioactifs et chimiques est de loin le pire des problèmes. Bâti en toute illégalité, son contenu et son état exact sont mal connus et sa sécurité semble compromise.

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