Une union pour la Méditerranée plus verte ?

Strait_of_gibraltar.jpgLe projet d’ Union pour la Méditerranée (UPM) du président Nicolas Sarkozy pour remplacer le processus bloqué de Barcelone vient d’être revu par la Commission européenne. Le projet original qui sera inauguré les 13 et 14 juillet a été fortement modifié, intégrant deux mesures environnementales.

Les principales modifications concernent la présence des 27 membres de l’UE dans l’UPM, la présidence de l’UPM et une orientation plus pratique que politique. Initialement conçu pour réunir les 22 pays riverains de la Méditerranée, l’Allemagne appuyée par l’Espagne a fait pression pour que les 27 États membres y prennent part. La co-présidence devait être assurée par la France les deux premières années. Mais en raison de précédents accords, seul le président du l’Union européenne pourra représenter l’Europe à l’étranger. La France n’assurera donc la présidence de l’UPM pendant sa présidence tournante du Conseil européen, soit le second semestre 2008. Côté sud, ce devrait être l’Égypte qui assurera la co-présidence. « C’est plutôt malin de la part de la Commission, pour rassurer les partenaires européens et crédibiliser le projet », a commenté l’eurodéputée Verte Hélène Flautre.

Plus pratique que politique

Si les contours exacts du projet sont encore flous, parmi les projets phares se trouvent plusieurs projet mesures environnementaux. La dépollution de la Méditerranée pour 2020 et le développement de l’énergie solaire ont notamment été mentionnés. L’UPM pourrait stimuler les projets existants, par exemple en achetant l’énergie solaire produite par les pays du Sud alliant ainsi les aspects économiques, écologiques, et social. Sur son site, Hélène Flautre, en tant que présidente de la sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen, s’inquiète du volet politique.

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