L’air intérieur victime de la pollution

air_maison_habitat.JPGHier, Marie-Christine Blandin, sénatrice Verts du Nord-Pas-de-Calais, a présenté au Sénat un rapport portant sur les polluants de l’air intérieur.

Selon Marie-Christine Blandin, il s’agit d’un « enjeu sanitaire majeur ». L’air intérieur qui n’est pas assez surveillé par rapport à l’air extérieur est un « cocktail à risques ». Selon elle, cet air est « davantage pollué, quantitativement et qualitativement, que l’extérieur » et ses effets sur la santé ne sont pas correctement évalués.

La sénatrice qui est rapporteur de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques a rappelé que nous passons 85 % de notre temps dans des espaces confinés où l’exposition aux polluants est accrue. Dans l’Union européenne, quelque 100.000 substances seraient actuellement utilisées, parmi lesquelles certaines sont considérées comme étant cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR). Aujourd’hui, le problème est que pour la majorité de ces produits, les propriétés restent inconnues.

Détergents, désodorisants, lessives, bougies, peintures, colles, plastiques, textiles, produits cosmétiques, ordinateurs, meubles, tapis, insecticides… Tous ces produits sont des sources de pollution de l’air intérieur.

Aucune « traçabilité des pathologies »

Marie-Christine Blandin a rappelé qu’il n’existait pas de « traçabilité des pathologies ». Selon les industriels et quelques scientifiques, les faibles doses contenues dans les produits courants ne présentent aucun risque pour la santé. D’autres scientifiques soutiennent au contraire que même à très faibles doses des effets peuvent exister.

C’est pourquoi, par précaution, les enfants, les personnes fragiles et les femmes enceintes sont à protéger de ces produits qui pourraient présenter un risque pour la santé. Il est également recommandé d’aérer régulièrement son logement pour évacuer un maximum de polluant.

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