La Creuse obligée d’exporter ses déchets

Creuse.JPGFaute d’avoir trouvé une solution pour ses déchets, le département de la Creuse va devoir faire traiter 15.000 tonnes d’ordures ménagères à l’extérieur de ses frontières.

Le quotidien « La Montagne » qui délivre l’information qualifie le dossier des déchets dans la Creuse de « patate chaude » que chacun tente de « refiler à son voisin ». Avec la fermeture programmée du centre d’enfouissement technique de Saint-Pardoux-les-Cards, le problème du traitement des ordures ménagères dans le département aurait déjà du trouver une solution. Mais, ce dossier « peu sexy » n’intéresse pas grand monde.

Comment est-on arrivé à une telle situation dans le département? Le plan d’élimination des déchets pour le département, qui date de 1996 du être révisé. Cette révision intervenue en 2004 a abouti à un document au contenu flou et peu innovant. De plus, en coulisses, une guéguerre public-privée a plombé le dossier, le projet de la société privée Fayolle rencontrant celui du Siers.

Et pourquoi pas un site unique?

L’idée surgit alors d’un site unique capable de traiter les déchets de tout le département. Cette idée portée par le préfet, a été suivie du recensement de tous les sites appartenant à l’Etat ou a des entreprises publiques et susceptibles d’accueillir un tel site. Par ailleurs, la polémique enfle car, une fois le site déterminé, le préfet a fait savoir qu’il était favorable à l’incinération.

Aucune décision ne récoltant l’adhésion de tous, le blocage est bien réel et désormais, quelque soit la solution adoptée, cette dernière ne sera opérationnelle que d’ici trois ans. D’ici là, il faudra donc exporter vers un autre département, les 15.000 tonnes de déchets jusqu’alors enfouis dans le centre de Saint-Pardoux-les-Cards. Une solution provisoire à l’impact environnemental négatif.

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