Dijon inaugure sa station eauvitale

station_eauvitale.JPGC’est un chantier complexe et novateur qui vient de se clore à Dijon-Longvic. Une première en France qui a été inaugurée le 12 décembre dernier.

Le 5 octobre 2006, soit pratiquement deux ans après la pose de la première pierre, la toute nouvelle usine de traitement des eaux usées bourguignonne entrait en service. Pas à plein régime certes puisqu’une batterie de tests grandeur réelle était nécessaire. Avec la validation récente des étapes de traitement des boues et de l’air, aujourd’hui opérationnelles, l’usine de traitement des eaux usées fonctionne désormais normalement.

Aujourd’hui, tout le process est validé, y compris, depuis novembre, le traitement des boues, qui emploie une technologie que Lyonnaise des Eaux n’avait à ce jour jamais expérimentée. Seule la déconstruction des anciennes installations (celles datant de 1955) est encore en cours, tandis que les essais de performance – sur les rejets mais aussi sur la consommation d’énergie – seront menés début 2008. « Mais cette vérification n’est que contractuelle », précise Fabrice Labalme, ingénieur projet à Lyonnaise des Eaux. « Nous avons mis en place une autosurveillance de la station et les chiffres relevés sont conformes à ce qui était attendu. »

Un investissement de près de 65 M?

Le chantier représente un investissement global de 64,4 millions d’euros, financés par la Lyonnaise des Eaux et par le Syndicat mixte du Dijonnais, avec les subventions de l’Agence de l’eau et du Conseil général. « Avant la nouvelle station, les boues composées à 80% d’eau, étaient orientées directement vers le four pour être incinérées » précise Fabrice Labalme, chef de projet pour la mise aux normes de la nouvelle Step. Cela représentait une consommation de fioul de 800 000 litres par an.

Baptisée eauvitale, la nouvelle station ne consommera presque plus d’énergie. Car les boues passent désormais dans un sécheur qui les assèchera mais également parce que le four et le sécheur s’échangent l’énergie dissipée pour fonctionner de façon autonome. Au final, le gaz sera simplement utiliser pour lancer la machine. Une grande première en France.

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