Le Vélo est arrivé dans la ville rose

velo_toulouse.jpgCoupe-vents fermés jusqu’au menton, casquettes vissées sur la tête, bonnets et moufles en renforts, prêts à pédaler contre vent et température glaciale, plus de 400 personnes se sont élancées sur leur VélôToulouse depuis la place du Capitole, peu après 12h vendredi 16 novembre. Une marée rouge aux couleurs du système de location de vélos automatique, mis en service au cours de ce rassemblement festif et symbolique.

Dans la ville, 60 stations sont en service pour les Toulousains. Progressivement, des stations ouvriront pour atteindre 135 stations et 1 370 vélos en janvier prochain. Le service comptera à terme 253 stations et 2 400 vélos.

Balade joyeuse en centre-ville

400 employés municipaux avaient répondus à l’appel pour fêter cet événement et essayer le vélo. Par groupes de 10, guidés par un « pisteur« , ils ont rejoint l’une des 60 stations.

Autour du maire, Jean-Luc Moudenc, de nombreux élus sont venus tenter l’aventure et des « peoples » toulousains se sont prêtés au jeu de la balade en vélo. Pour eux, direction les Carmes pour un itinéraire passant par la nouvelle rue Alsace Lorraine.

L’expérience est semble-il concluante. Des sportifs, d’abord, pour qui le vélo est une promenade de santé, les rugbymen Jean Bouilhou et Emile Ntamack, le premier arborant tout sourire sa monture grise, mais aussi le chanteur-compositeur Yvan Cujious et le pilote de l’A380 Jacques Rosay.

Une ville plus conviviale et plus humaine

Il y avait aussi le duo pince sans rire « Les Chevaliers du fiel » avec qui la balade n’était pas triste. « Ce vélo m’a fait bonne impression raconte l’un des compères, c’est agréable même si cela change de mon vélo. Il faut faire attention parce que l’on croit souvent qu’en vélo tout est permis !« . « La selle est pratique et c’est bien pour faire ses courses » renchérit le chef Michel Sarran. « Je le pensais plus lourd, il est en fait très maniable » confie Jacques, employé municipal.

En préambule, le maire, Jean-Luc Moudenc a rappelé son attachement aux modes de déplacements doux alternatifs à la voiture, « la croissance de la ville actuelle avec la seule logique automobile n’est pas possible. Le développement des vélos, des transports en commun, de la place des piétons, font partie d’une même politique. Ce sont les étapes de la vision d’une ville plus conviviale et plus humaine« .

Pour Jean-Charles Decaux, présent aux côtés de son père, Jean-Claude Decaux, VélôToulouse « répond au défi de bouger autrement dans la ville. J’espère que Toulouse, ville semble-t-il la plus sportive, battra le record de 12 à 13 rotations par vélo et par jour détenu par Paris« .

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