La valorisation des déchets de la pêche

Seiches.JPGUn article du quotidien « Ouest-France » du week-end se fait écho des recherches d’Estelle le Bihan, chercheur à l’Université de Caen et qui a créé l’évènement au symposium Santé-Mer de Granville vendredi, à l’occasion d’une table ronde sur la valorisation des déchets.

Cette jeune chercheur a mis au point un nouveau produit « miracle » destiné à favoriser la croissance des poissons d’élevage. Ce produit est issu de la valorisation des sous-produits, comme les déchets des seiches.

Selon Jean-Pascal Bergé de l’Ifremer Nantes, Estelle Le Bihan fait office de pionnière. Il estime que l’on pourrait alors se fixer comme objectif de valoriser 100% des déchets de la pêche, et même d’en réaliser des substituts aux antibiotiques.

Estelle Le Bihan devrait présenter la semaine prochaine un dossier de création d’entreprise à l’incubateur de Basse-Normandie afin d’industrialiser cette poudre « miracle » fabriquée à base de viscères et d’yeux de sèches. Elle a au préalable déjà déposer un brevet international.

D’autres applications dans la nutraceutique humaine

Par ailleurs, elle compte bien poursuivre ses recherches universitaires sur d’autres mollusques afin d’en retirer des applications encore plus valorisantes dans la nutraceutique humaine. L’avantage de telles techniques, l’approvisionnement en déchets de seiche ou encore de saint-Jacques peut se faire très simplement auprès de sociétés de la région.

Cependant, Philippe Paquotte de l’Ofimer, souligne le handicap présenté par la valorisation de ces coproduits. En effet, la dispersion des magasins de marée, la multiplicité des espèces, travaillées parfois en trop faibles quantités pour être récupérées, ou encore la saisonnalité de certaines espèces peuvent être autant de freins à lcette valorisation.

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