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La Lyonnaise des eaux teste la qualité des eaux de baignade en 2 heures

lyonnaise_eaux_suez.jpgLes Alpes-Maritimes, c’est 120 km de côte littorale, 40 km de plage, répartis sur 16 communes. Les analyses réalisées chaque année en période estivale pour tester la qualité de nos eaux de baignade évoluent vers toujours plus de technicité et de précision.

En collaboration avec le Laboratoire de l’Environnement de la Communauté Nice Côte d’Azur, la Lyonnaise des Eaux a déployé cet été, une nouvelle méthode basée sur la technique de la PCR (ou « Polymerase Chain Reaction »).

Une nouvelle technique comparable aux tests ADN

Cette méthode est comparable aux tests d’ADN bien connus aujourd’hui dans les investigations policières. Son principe est simple.

Dans un échantillon d’eau de mer, on extrait les traces d’ARN qui expriment l’activité des bactéries. Dans ce mélange de molécules, on identifie une séquence d’ARN spécifique de la bactérie que l’on recherche, en l’occurrence Escherichia coli. Cette séquence « témoin » est ensuite multipliée par réaction en chaine. Au passage, on lui ajoute une chaine de molécules fluorescentes qui sert de « marqueur ». L’intensité de la fluorescence obtenue à la fin du processus est donc proportionnelle au nombre de bactéries actives recherchées dans l’échantillon de départ.

Une première en Méditerranée

C’est la première fois que cette nouvelle méthode est testée de façon extensive en Méditerranée : comme pour la méthode normée, plus de 350 analyses ont été réalisées de juillet à septembre 2007, sur 35 plages des Alpes-Maritimes depuis Nice jusque Théoule-sur-Mer.

La précision des résultats correspond bien à celle des analyses réalisées pour la DDASS par le Laboratoire de l’Environnement Nice Côte d’Azur. Cette méthode fonctionne donc avec efficacité dans un large spectre de conditions météorologiques et de zones de prélèvement.

Les premiers résultats démontrent que plus de 99 % de ces analyses correspondent à des eaux de baignade parfaitement conformes aux normes. Les données accumulées pendant la saison estivale vont à présent être analysées en détail afin d’affiner encore cette méthode novatrice.

Son intérêt

Il s’agit d’une méthode automatisée, qui donne des résultats en 2 heures au lieu des 36 heures habituelles pour la méthode normée. En cas de problème détecté sur une plage, la réactivité des pouvoirs publics serait donc grandement améliorée.

La prochaine étape serait de faire agréer cette méthode au niveau européen, pour qu’elle devienne un indicateur de la qualité des eaux de baignade.

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