Trois pays hôtes des COP s’unissent pour relever leurs ambitions climatiques

Les Émirats arabes unis, hôte de la COP28 l’année dernière, ainsi que l’Azerbaïdjan et le Brésil, hôtes des deux prochains sommets de l’ONU sur le climat, ont déclaré le 13 février qu’ils feraient équipe pour faire pression en faveur d’objectifs de réduction des émissions plus ambitieux.

Les préparatifs pour les négociations sur le climat de 2024 et 2025 se déroulent dans un contexte de réticence politique à l’égard de l’action climatique dans certains pays, alors même que les conditions météorologiques extrêmes deviennent plus fréquentes et que des records de température sont battus presque chaque mois.

La présidence de la COP28 des Émirats arabes unis a déclaré que les hôtes du sommet formeraient une « troïka » pour veiller à ce que des engagements plus ambitieux de réduction des émissions de CO2 soient pris avant la date limite de la COP30 de 2025 à Belem, au Brésil.

« Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre notre élan, nous devons faire tout notre possible pour maintenir les 1,5°C à portée de main« , a déclaré le Sultan Al Jaber, président des Émirats arabes unis lors des négociations de l’année dernière. L’objectif de contenir les températures mondiales à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels a été fixé dans l’Accord de Paris de 2015.

La tâche principale de la COP29 qui se tiendra en novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, est de convenir d’un nouvel objectif mondial en matière de financement climatique pour les pays en développement.

Mais certains diplomates climatiques considèrent déjà le sommet brésilien de 2025 comme la prochaine étape majeure de la diplomatie climatique mondiale. Près de 200 pays sont tenus de soumettre des engagements nationaux actualisés de réduction des émissions de CO2 à temps pour la COP30.

La prochaine série d’objectifs climatiques des pays est considérée comme la dernière chance d’empêcher un réchauffement climatique supérieur à 1,5°C, un objectif qui devient rapidement hors de portée, alors que les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter.

Au cours d’une année électorale exceptionnelle, certains hommes politiques – du candidat républicain Donald Trump aux États-Unis aux partis d’extrême droite cherchant à obtenir à briguer des mandats lors des prochaines élections européennes – ont repoussé les politiques climatiques tout en courtisant les électeurs.

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