Pollution : après Zara, Greenpeace s’en prend à Levi’s

Après Nike, Puma, Zara, c’est désormais au tour de Levi’s d’être dans le collimateur de Greenpeace. L’organisation de défense de l’environnement reproche au fabricant de jeans de travailler avec des grandes usines textile du Mexique rejetant des substances dangereuses dans les rivières.

C’est donc au tour du célèbre fabricant de jeans, Levi’s d’être dans la ligne de mire de Greenpeace. L’ONG reproche à Levi’s sa collaboration avec des grandes usines textile mexicaines, alors que ces dernières rejettent des substances chimiques dans les rivières.

Lavamex et Kaltex sont deux usines travaillant pour Levi’s et dont les échantillons d’eau prélevés à la sortie des conduits d’évacuation des eaux usées ont révélé la présence d’un cocktail varié de substances toxiques dont des anilines halogénées et des produits chimiques perfluorés. Or certaines des substances retrouvées et donc présentes dans les eaux des rivières du pays peuvent notamment se révéler dangereuses pour les fonctions reproductives des humains.

Vers plus de transparence

Greenpeace déplore l’opacité qui entoure la quatrième industrie du Mexique. L’ONG reproche à l’industrie et au gouvernement de garder confidentielles les données sur l’usage et les déversements de produits toxiques. Greenpeace demande donc à Levi’s mais également aux autres fabricants de travailler avec des ateliers de confection prônant la transparence.

Et pointer du doigt les grandes enseignes peut se révéler payant. En effet, après avoir été épinglé de la même façon en novembre, l’espagnol Zara s’est désormais engagé à « nettoyer sa chaine d’approvisionnement« . Concrètement, la marque s’est engagée à divulguer publiquement des données sur la pollution d’au moins 100 de ses fournisseurs dans les pays du Sud, y compris au moins 40 en Chine, à la fin de l’année 2013. Cette transparence est une véritable percée dans la façon dont les vêtements sont fabriqués et constitue une étape importante pour l’information des communautés locales, des journalistes et de l’opinion publique.

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