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Particules et transports routiers : l’Ademe recommande le renouvellement du parc

L’impact sanitaire des particules est aujourd’hui démontré. Il dépend de leur taille et de leur composition chimique. Ainsi les particules fines issues de la combustion (transport, chauffage, industrie,?) sont potentiellement les plus toxiques car elles ont la faculté de se déposer au plus profond des voies respiratoires. Les particules des véhicules Diesel font partie de cette fraction fine de particules. Les véhicules anciens sont plus fortement émetteurs, et en particulier les véhicules Diesel non équipés de « filtres à particules fermés ». Face à ce constat, l’Ademe tire la sonnette d’alarme.

Depuis les années 1990, des normes strictes et des technologies performantes ont permis de réduire drastiquement les émissions de particules des véhicules neufs. Ces « filtres à particules fermés » permettent d’éliminer au moins 95 % en masse – 99,7 % en nombre – des particules de plus de 23 nm émises par les moteurs Diesel, ramenant les émissions primaires à un niveau comparable à celui des véhicules essence.

Cela dit, au-delà de la norme Euro 6 pour les véhicules particuliers, de nouvelles réductions d’émissions primaires à l’échappement seront de plus en plus difficiles à atteindre. De plus, chaque nouveau dispositif de dépollution est susceptible de générer d’autres types d’émissions primaires ou secondaires. Les particules secondaires liées aux véhicules Diesel et essence sont encore mal quantifiées mais sont soupçonnées de produire des impacts sanitaires graves.

Lutter efficacement contre la pollution de l’air 

Afin d’améliorer rapidement la qualité de l’air dans les zones urbanisées les plus polluées, l’Ademe recommande donc d’agir prioritairement sur le parc de véhicules anciens, en particulier le parc Diesel non équipé de filtres à particules fermés : véhicules particuliers et véhicules de livraison ainsi que  flottes captives (taxis, bus?) circulant dans les agglomérations.

A court terme, l’amélioration de la qualité de l’air nécessite la substitution par d’autres modes de transports moins polluants ou leur renouvellement par des véhicules plus récents et équipés de technologies plus propres. Il faut savoir que le parc actuel est encore faiblement constitué de véhicules soumis à la norme Euro 5.

L’efficacité des ZAPA

Dans le cadre de cette démarche, les Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air (ZAPA) ou Low Emission Zones ont démontré leur efficacité en Europe comme mesure à court terme pour réduire les niveaux de pollution. Il s’agit d’interdire la circulation des véhicules les plus polluants dans les agglomérations confrontées à des dépassements des seuils réglementaires. Plusieurs grandes agglomérations françaises étudient actuellement comment déployer ce dispositif de façon pérenne et adaptée à leurs contraintes territoriales.

Parallèlement aux progrès techniques et réglementaires, la recherche doit permettre d’améliorer les connaissances des polluants et de leurs effets sur la santé, l’environnement et le climat, pour les moteur Diesel et pour les moteurs essence

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