Comme un symbole, l’imbroglio juridico-écolo-agricole sur l’utilisation du purin d’ortie va être enfin levé. Engrais vert et antiparasitaire efficace, la bouillie fortement odorante sera intégrée dans les prochains jours dans la liste des substances autorisées pour les préparations naturelles vient d’annoncer le ministre de l’agriculture.
A l’occasion du lancement d’Ecophyto 2018, un plan issu du Grenelle de l’environnement qui vise la réduction « si possible » de 50% des pesticides dans l’agriculture d’ici 2018, Bruno Le Maire a annoncé la bonne nouvelle. Le gouvernement a enfin « trouvé une voie règlementaire un peu étroite pour sortir de la difficulté (…). Nous avons demandé l’inscription de l’ortie sur la liste européenne des substances de base, ce qui nous permet désormais d’autoriser sa mise sur le marché ».
Intégrée à une douzaine de mesures alternatives à l’utilisation des pesticides chimiques, l’autorisation du purin d’ortie met fin à un long combat mené par les écologistes sur cette question. Malgré son efficacité reconnue comme engrais et insecticide naturel, depuis des centaines d’années, le purin d’ortie était de manière étrange, interdit en France jusqu’à présent.
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