Nucléaire : vers un prix de 40 euros le MWh

Dans le cadre de la loi NOME, EDF doit vendre une partie de son énergie d’origine nucléaire à ses concurrents. Mais, la question du prix pose problème et suscite de nombreux débats entre les principaux protagonistes. Aujourd’hui, le gouvernement semble avoir pris sa décison.

Si officiellement, rien n’est encore tranché définitivement, le gouvernement semble néanmoins avoir pris sa décision sur le prix de vente du kilowattheure d’énergie d’origine nucléaire par EDF à ses concurrents. Obligé par la loi NOME de vendre un partie de sa production d’électricité d’origine nucléaire à ses concurrents, la question du prix restait un sujet de tension pour EDF.

Alors qu’Henri Proglio, le patron de l’électricien français, attendait un prix de 42 euros le MWh, Gérard Mestrallet, son homologue chez GDF Suez visait quant à lui les 35 euros. Le gouvernement pourrait avoir trouvé un consensus  et trancher pour un tarif de 40 euros, montant qui limiterait l’impact d’une telle mesure sur la facture des particuliers.

La commission présidée par Paul Champsaur préconisait quant à elle un prix de 39 euros. Mais depuis, Fukushima est passée par là. EDF devra très probablement engager des travaux supplémentaires pour renforcer la sécurité de ses centrales en cette période de méfiance vis à vis du nucléaire.

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