Nouvelles suspicions autour de trois types de Round Up

GreenpeaceGreenpeace s’interroge sur les  nouveaux développements intervenus quant à l’autorisation de mise sur le marché de trois types de Roundup et qui soulèvent de lourdes interrogations. La véracité des dossiers déposés par les industriels, l’évaluation réalisée par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments et les pratiques de Monsanto intriguent l’organisation écologiste.

Dans un communiqué , Greenpeace rappelle les faits. L’affaire a commencé cet été, le 16 juin dernier, le MDRGF (Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures) et un agriculteur, Jacques Maret, soutenus notamment par l’organisation écologiste, demandaient l’abrogation des autorisations de mise sur le marché (AMM) de trois types de Roundup (Express, Extra et GT Plus) pour deux raisons.

Premier problème : le POEA (un détergent) n’y est pas pris en compte comme substance active, mais seulement comme adjuvant. Deuxième problème : des garanties manquent quant à la dangerosité de deux de ces Roundup (dont l’emploi est autorisé en amateur) pour les usagers ainsi que pour les enfants susceptibles de se rendre sur les zones de traitement.

Interrogations autour de la véracité des dossiers

Le ministre de l’Agriculture n’ayant pas répondu à ces demandes, une requête fut déposée devant le Conseil d’Etat le 18 octobre 2009. Ce n’est qu’alors que les plaignants ont reçu une réponse du ministre. Il y affirme que, dans les « dossiers de demande d’AMM des trois types de Roundup mis en cause, leur composition intégrale ne contient pas de POEA ».

« Des analyses indépendantes ont donc été demandées par les plaignants afin de vérifier la véracité de ces propos. Or, elles témoignent de la présence de POEA, contrairement à ce que prétend le ministre. En outre, ces analyses révèlent que deux de ces Roundup ont le même numéro d’AMM alors que leurs compositions sont différentes » explique Greenpeace. « Tout ceci nous amène à nous interroger fortement sur la véracité des dossiers déposés par les industriels, l’évaluation par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments et les pratiques de Monsanto« .

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