Bretagne : 2 500 personnes mobilisées contre les algues vertes

Manifestation Urgence Maréés VertesLe collectif Urgence Marées vertes a rassemblé 2 500 personnes dimanche après-midi, sur la plage bretonne d’Hillion, venues protester contre la pollution des plages par ces algues vertes polluantes.

C’est sous le soleil breton que se sont retrouvées plusieurs milliers de personnes mobilisées par le combat contre les algues vertes et le reconquête de la qualité de l’eau en Bretagne. Sur la plage d’Hillion, dans la baie de Saint-Brieuc, les algues incriminées d’habitude particulièrement nombreuses, avaient été judicieusement ramassées les jours précédents.

Provoquée par l’afflux de nitrates en mer, l’invasion de ces algues toxiques a touché ette année une centaine de sites en Bretagne, causant la mort cet été d’un cheval par intoxication et mettant en danger la vie de son cavalier, à Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor), fin juillet… Par ailleurs, un salarié d’une entreprise de nettoyage des plages est décédé également cet été dans des circonstances suspectes.

Fer de lance de ce combat, André Ollivro, porte-parole de Halte aux marées vertes, et militant de la première heure contre ces algues vertes, a tenu à alerter les participants à cette journée, à la question de la traçabilité du ramassage. Il a souligné l’absence d’information sur la destination finale de ces algues polluantes.

Conséquences de l’agro-business

Le collectif organisateur « Urgence Marées vertes » rassemble notamment Halte aux marées vertes, Côtes-d’Armor Nature Environnement, Vivarmor Nature, Sauvegarde du Trégor, Réseau Cohérence, ACAP, De la Source à la Mer, AE2D, Terre et Mer, Eau & Rivières de Bretagne, Vie, ADSLB et Bretagne Vivante.  Les militants de ce combat dénoncent les conséquences désastreuses de l’agro-business et plus précisément à la concentration excessive de porcs, et d’animaux d’élevage en général, sur le territoire breton et notamment dans la région de Saint-Brieuc. C’est à une profonde mutation des activités agricoles bretonnes qu’appellent de leurs v?ux les écologistes.

François Fillon était venu constater l’ampleur du phénomène cet été sur les côtes bretonnes, indiquant avec Chantal Jouanno que l’Etat ne se déroberait plus devant ses responsabilités, et participerait financièrement au nettoyage des côtes.

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