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La pollution atmosphérique responsable d’une perte de QI chez les enfants

Femme enceinteSelon une nouvelle étude américaine reprise par le Nouvel Observateur, la pollution de l’air dans les villes aurait des effets négatifs sur le développement in utero du cerveau des bébés. Cela pourrait aller jusqu’à causer une perte de 4 à 5 points de QI par rapport aux bébés non exposés.

Selon l’étude de Frederica Perera, directrice du centre sur la santé et l’environnement des enfants de l’université américaine de Columbia, publiée dans la revue Pediatrics du mois d’août, les chercheurs ont pour la première fois fait le rapprochement entre la pollution de l’air subie par une femme enceinte et le quotient intellectuel du futur enfant. L’étude a été réalisée sur 249 enfants nés de mères new-yorkaises vivant dans les quartiers plus défavorisés du nord de Manhattan ou du sud du Bronx, quartiers plus exposés aux gaz d’échappement des véhicules, voitures, camions ou bus.

Comparable à l’exposition au plomb

Les enfants ont  été soumis à des tests de Qi à 5 ans, avant d’être scolarisés. Les résultats sont alors édifiants: les plus exposés à la pollution atmosphérique ont des résultats aux tests inférieurs en moyenne de 4 à 5 points par rapports aux enfants les moins exposés. Et, selon l’auteur de cette étude, cette différence est suffisante pour influer sur les résultats scolaires à venir des enfants.

Des études complémentaires sont toutefois nécessaires pour confirmer ces résultats. Mais il semblerait tout de même que l’exposition à la pollution atmosphérique pourrait engendrer les mêmes effets sur le développement du cerveau qu’une exposition au plomb.

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