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Le LIEN dresse un premier bilan des �tats g�n�raux des infections nosocomiales

lien_infections_nosocomiales.JPGPour la deuxi�me �dition des �tats g�n�raux des infections nosocomiales organis�s par l’association le LIEN, qui se sont tenus d�but f�vrier, � Paris, au Palais des congr�s, les militants et professionnels de l’hygi�ne hospitali�re se sont f�licit�s des avanc�es obtenues dans la lutte contre cette contamination, tout en mesurant les progr�s qu’ils restent encore � accomplir.

Le LIEN est membre du Collectif Inter-associatif Sur la Sant� (CISS) et agr�� au niveau national par Arr�t� du 11.08.2006 par le Minist�re de la Sant�. Fond�e par des victimes de contaminations hospitali�res, l’association LIEN a pour objectif d’aider toutes les personnes victimes des infections nosocomiales.

L’association du LIEN (Infections nosocomiales s�curit� des soins) souligne que les �tats g�n�raux des infections nosocomiales ont fortement mobilis� les repr�sentants des usagers qu’ils viennent du LIEN, du CISS dans ses diverses composantes ou d’autres mouvements militants. Le LIEN pr�cise �galement que les hygi�nistes �taient aussi tr�s pr�sents de m�me que les industriels pour cet �v�nement � part dans l’univers national de la pr�vention des infections associ�es aux soins.

Lors de cet �v�nement, Claude Rambaud, pr�sidente du LIEN et Alain-Michel Ceretti ont fait le bilan des �volutions depuis les pr�c�dents �tats g�n�raux avec pas mal d’avanc�e dans la performance, mesur�e par les indicateurs, mais toujours des progr�s n�cessaires. Parmi les propositions de la d�claration de Paris de 2007 c’est � l’�vidence la cr�ation des 8 Centres de r�f�rence de prise en charge de l’infection ost�o-articulaire (IOA) qui constitue le succ�s le plus important et cela faisait l’objet de la premi�re table ronde.

Conserver le principe des centres

Patrick Mamoudy et Alain Lortat-Jacob ont plaid� pour que le principe des centres ne soit pas remis en cause par une dilution des prises en charge dans trop de centres associ�s ou lab�lis�s, cette chirurgie restant pour eux d’une technicit� particuli�re et n�cessitant un niveau d’activit� important pour �tre bien maitris�e. Par ailleurs le souhait que se constitue une base de donn�es nationale de tous les patients pris en charge a �t� exprim� afin de capitaliser sur un plan scientifique les r�sultats des prises en charge.

Claude Rambaud, a interpel� les Centres sur le fait qu’il n’existe pas encore de r�f�rentiel commun de prise en charge et il a �t� r�pondu que cela allait se constituer progressivement. Une meilleure lisibilit� de l’affichage de l’existence des centres IOA, via un num�ro d’appel unique par exemple, a �t� aussi demand�e.

La lutte sur le terrain

Cette table ronde a abord� le probl�me de la pr�vention des infections associ�es aux soins en pratique lib�rale et une large place a �t� faite � la gestion des sondes d’�chographie endocavitaire. Le LIEN a rappel� ses interrogations et ses r�serves quand aux recommandations en vigueur et les soci�t�s de professionnels concern�es ont donn� leur point de vue en soulignant leur souhait � la fois de r�pondre en toute transparence aux attentes l�gitimes des associations d’usagers mais aussi de voir la d�cision se faire sur ce sujet en s’extrayant des pressions de diff�rentes natures mises en lumi�re autour de ce dossier.

Claude Rambaud a rappel� la demande du LIEN qu’une �tude puisse permettre de valider l’efficacit� des recommandations en vigueur. Les d�bats ont mis en lumi�re la n�cessit� que l’expertise puisse donner confiance � l’ensemble des usagers tout en gardant les fondements m�thodologiques de sa mission scientifique.

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