Michel Barnier, d�fenseur du ros�

Vin_rose.JPGAlors que la Commission europ�enne vise � lever l’interdiction de fabriquer du vin de table ros� par coupage entre vin rouge et vin blanc, Michel Barnier, ministre fran�ais de l’Agriculture et de la P�che, d�fenseur de la qualit� du vin fran�ais, s’oppose fermement � cette d�cision.��

La r�glementation communautaire en vigueur jusqu’au 31 juillet 2009 interdit pour les vins de table le m�lange entre vin blanc et vin rouge pour la production de vins ros�s. La Commission europ�enne a propos� de lever cette interdiction de mani�re � aligner les r�gles applicables aux vins communautaires sur les r�gles internationales et � ne pas p�naliser la production europ�enne par rapport � ses concurrents mondiaux.

Une telle d�cision pourrait remettre en cause l’�quilibre �conomique de la fili�re des vins ros�s, qui a men� depuis de nombreuses ann�es une politique d’am�lioration de la qualit� des produits dans le respect des modes de fabrication traditionnels. Elle nuirait par ailleurs � la bonne information du consommateur qui ne pourrait pas distinguer les vins ros�s issus de m�langes des vins ros�s obtenus par des m�thodes de mac�ration sp�cifique.

Le d�saccord fran�ais

La France a donn� son feu vert pour la consultation de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sur le texte global sur les pratiques oenologiques, le 27 janvier dernier, pour ne pas paralyser la proc�dure au regard du calendrier d’entr�e en vigueur de la nouvelle Organisation Commune de March� (OCM) vitivinicole (1er ao�t 2009). Toutefois, la France a fait part de son d�saccord sur la question de l’�laboration de vins de table ros�s et a souhait� que la n�gociation se poursuive sur ce point. Le vote formel sur le texte interviendra dans les 2 mois � venir.

Michel Barnier a de son c�t� alert� d�s le 11 f�vrier dernier, Mariann Fischer Boel, la commissaire europ�enne charg�e de l’agriculture et du d�veloppement rural, sur les difficult�s pos�es par cette lev�e d’interdiction. La Commission europ�enne s’est dite pr�te � r�fl�chir aux moyens de prendre en compte les inqui�tudes des producteurs fran�ais.

Vendredi dernier, le ministre a une nouvelle fois rappeler � Mariann Fischer Boel son opposition � la proposition actuelle de la Commission. Il estime que les conditions d’une telle �volution de la r�glementation ne sont pas r�unies, en l’absence de moyens efficaces d’information du consommateur sur les proc�d�s de fabrication de ces produits.

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