Pas de pitié pour les Vélib’

velib.jpgLancé en juillet 2007, le système Vélib’ a rencontré très vite un grand succès populaire… avec son lot de dégradations. A l’heure ou le dispositif est étendu à la banlieue, la ville de Paris a accepté de participer au surcoût occasionné et une campagne d’information sera lancé pour tenter d’enrayer cette dérive.

Avec 170.000 abonnés et plus de 41 millions de trajets effectués depuis sa mise en service, Vélib’ répond aux besoins de déplacements de nombreux Parisiens et visiteurs qui en ont fait un vrai succès populaire. Paris a choisi, dès l’origine, de privilégier un système d’ampleur inédite, avec plus 1.400 stations et près de 20.000 vélos en libre service. A partir du printemps, le service sera même étendu en banlieue où une trentaine de villes accueilleront 3.300 vélos supplémentaires.

Inévitablement, ce succès s’est accompagné d’un phénomène de vandalisme important sur les vélos mis à disposition. Sur une flotte totale de 20.000 vélos, 7.800 ont tout bonnement disparus, et 11.600 ont été vandalisés. Autant dire que la note est salée pour JCDecaux, qui déplore un vandalisme particulièrement élevé dans la capitale.

1.500 réparations quotidiennes

En un an et demi, plus de 3.000 plaintes auraient déjà été déposées par la SOMUPI, le prestataire du dispositif, dont l’atelier de réparation et d’entretien tourne à plein, avec 1.500 interventions quotidiennes sur les vélos martyrisés. Face à la facture salée de ces dégradations, JCDecaux souhaitait revoir les termes du contrat.

La SOMUPI, filiale de JCDecaux, a ainsi alerté la ville sur ce niveau de dégradations important au cours de l’été 2008. C’est pourquoi des discussions entre la Ville et son prestataire ont déjà donné lieu à la signature, le 18 juillet 2008, d’un avenant au contrat par lequel la Ville a accepté de partager une partie des conséquences financières de ce vandalisme important et non prévu.

Campagne d’information

Une campagne d’information est en cours d’élaboration afin d’inciter les Parisiens et les usagers à mieux respecter ce bien commun qu’est Vélib’. Avec un coût d’usage très bas et un niveau de service très élevé, Vélib’ constitue une offre de déplacement que les citoyens ont totalement adoptée. Chacun doit donc faire preuve de civisme pour que ce service continue à bénéficier au plus grand nombre.

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