Coved en pointe sur le tri sélectif

Coved.jpgCoved inaugure la nouvelle chaîne de tri optique mis en place sur le centre de SOREPAR. Le centre de tri de SOREPAR collecte les déchets de 500 000 habitants répartis sur 40 intercommunalités de l’Aube, du Loiret, de la Côte d’or, de la Marne, et de l’Yonne. Le chiffre d’affaires s’élève à 4,5 millions d’euros.

Leader du tri sélectif dans l’Yonne avec 85% du marché et en charge de 60% du marché de l’Aube (hors agglomération de Troyes), la montée en puissance du centre a motivé cet investissement de 1 million d’euros, dont 350 000 euros pour les deux trieuses optiques. Grâce à ce nouvel équipement, la capacité de traitement fixée à 800 Kg s’est envolée à 3 tonnes par heure pour le même effectif.

Ainsi, aujourd’hui, Coved est désormais en mesure d’aborder des appels d’offres de collectivités situées à plus de 300 km de cette installation industrielle.

Une amélioration significative des conditions de travail

La mission des 37 collaborateurs a évolué vers un rôle de contrôle qualité. La manipulation des bacs et les risques d’accident ont été réduits considérablement. Les cabines climatisées indépendantes des machines garantissent également une diminution des nuisances sonores. Avec ce procédé visuellement impressionnant et high tech , Sorepar est une vitrine pédagogique visitée par les écoliers et par les élus chaque semaine.

Le tri optique

Deux étapes garantissent un pré-tri efficace : quatre collaborateurs ont en charge le pré-tri et retirent les indésirables et les grands cartons. Puis le crible balistique sépare les corps plats (papiers, cartonnettes) des corps creux (plastiques, acier, aluminium). L’overband retire par électromagnétisme ensuite tous les métaux ferreux.

Les plastiques amorcent leur entrée dans la trieuse optique sur un convoyeur accélérateur. Sur la zone éclairée, le scanner optique détermine la famille de flaconnage, parmi les quatre paramétrées, et commande les buses d’air comprimé qui éjectent l’objet vers les convoyeurs appropriés. La trieuse optique n°1 sépare le plastique clair et foncé, les packs de lessive et les briques de lait ainsi que les refus, puis la trieuse optique n°2 sépare le PET clair du PET foncé et le PEHD du Tétra.

L’importance de l’humain 

Au final, l’oeil humain reste primordial : trois collaboratrices réalisent un dernier contrôle qualité à la sortie des deux trieuses optiques écartant les rares erreurs de tri des deux machines. Depuis leur alvéole de stockage respectif, métaux, cartonnettes, PET clair, PET foncé, PEHD et Tétra sont compactés, puis mis en balles pour être acheminés vers les filières de valorisation appropriées.

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