Les désodorisants d’intérieur aux bancs des accusés

Encens.JPGSelon une étude de l’association UFC-Que-Choisir publiée hier, la plupart des désodorisants et parfums d’intérieur contiendraient des substances néfastes pour la santé. Des résultats inquiétants contestés par les professionnels du secteur.

Selon les conclusions de cette enquête révélées dans le mensuel publié par l’association en septembre, « la plupart des parfums d’intérieur testés polluent l’air que l’on respire à son domicile. Si les molécules cancérigènes sont moins fréquentes qu’il y a quatre ans, c’est toujours plein d’allergènes« .

L’association de consommateurs a ainsi testé 39 produits de différentes marques en laboratoire. Selon l’UFC-Que-Choisir, à l’issue des tests, seuls 9 d’entre-eux seraient « acceptables » et « tous les autres dégradent trop l’air du domicile pour être utilisés« .

Haro sur l’encens

Les test concernaient essentiellement le niveau d’émission de substances chimiques, cancérigènes, irritantes ou allergènes de 9 produits à combustion, 10 aérosols, 11 diffuseurs électriques, 6 diffuseurs à poser, 2 huiles essentielles et un extrait de parfum. Alors que pour la majorité de ces produits les résultats diffèrent en fonction des marques, les encens quant à eux sont tous polluants et font « respirer des molécules qu’on ne devrait jamais retrouver dans l’air de son domicile« .

A l’issue de ces tests, l’association déconseille l’utilisation d’aérosols, notamment dans les chambres d’enfants, ou les huiles essentielles qui ne doivent pas être brulées. Les diffuseurs prêts à poser seraient les produits les moins polluants.

Législation respectée

L’Afise, l’organisation professionnelle des fabricants de produits détergents, produits d’entretien et de produits d’hygiène industrielle, a vivement contesté cette étude, déclarant que « contrairement aux insinuations de l’UFC-Que-Choisir, les fabricants de désodorisants d’atmosphère ont toujours eu pour principale préoccupation de garantir aux consommateurs des produits de qualité et sans danger pour leur santé« . Elle ajoute que la législation est respectée, les tests sont rigoureux et les contrôles nombreux.

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