Modeliser les plantes et leurs utilisations pour mieux les comprendre

Ambrosia.jpgUne convention de partenariat vient d’être signée entre Agropolis Fondation, créée en 2007 pour soutenir et promouvoir un réseau de recherche de haut niveau dans les sciences agricoles et le développement durable, et l’Inria, grand établissement public de recherche en informatique et automatique qui compte 3.800 personnes, dont 2.800 scientifiques, réparties dans huit centres de recherche implantés au sein de sept grandes régions (Aquitaine, Bretagne, Lorraine, Ile-de-France, Nord Pas-de-Clais, Provence Alpes Côte d’Azur, Rhône-Alpes).

Leur objectif est de soutenir des actions de recherche à caractère finalisé sur les « Plantes et Ecosystèmes Numériques ». Rappelons qu’à Montpellier est installée une communauté scientifique qui rayonne à l’international et dont les travaux sont centrés sur des approches de modélisation mathématiques et informatiques de la plante et de ses utilisations.

Dans le cadre du démarrage du programme scientifique initié à travers ce partenariat, un premier appel à projets thématique « Plantes et Ecosystèmes Numériques » vient d’être lancé. Il s’agit en fait de construire des modèles numériques pour mieux comprendre, simuler et prévoir le développement des plantes et le fonctionnement des écosystèmes, en interaction avec leur environnement. Ces travaux visent également à confronter les prédictions de ces modèles aux observations, voire à guider l’expérimentation. Des travaux d’autant plus importants que les enjeux en sont l’optimisation et l’adaptation des systèmes de production, en particulier face aux changements climatiques et aux agressions biologiques dans une logique de développement durable.

BE France numéro 211 (19/06/2008) – ADIT / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55088.htm

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