Savoir ce que respire un cycliste parisien

Airparif.JPGAirparif lance une nouvelle campagne de mesure pour mieux connaître la pollution respirée par les cyclistes et les automobilistes, notamment lors des trajets domicile-travail. L’étude est menée avec le soutien de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail). Un tricycle et une voiture ont été spécialement équipés d’appareils de mesure permettant le suivi tout au long d’un trajet des polluants du trafic auxquels les Franciliens sont soumis à vélo ou en voiture.

« Pour la première fois, on va savoir ce que respire un cycliste dans Paris« , grâce à cette campagne menée par Airparif dont l’objectif est triple :

– mesurer en continu la qualité de l’air pour les cyclistes lors d’une trentaine de parcours et étudier l’influence des pistes cyclables selon leur configuration,

– préciser les résultats pour des mesures à bord d’un véhicule, en distinguant les trajets effectués à Paris, en Petite couronne ou en Grande couronne. Près de 300 parcours seront effectués lors de spointes de trafic du matin et du soir,

– mesurer les particules PM10 grâce à un dispositif novateur mais au point par Airparif.

Airparif souhaite ainsi renforcer la connaissance de l’exposition de la population à la pollution liée aux transports. Les niveaux auxquels sont soumis les piétons sont déjà bien connus à travers les mesures des stations à proximité du trafic et les campagnes de mesure à proximité des grands axes. Mais, depuis deux ans, Airparif s’intéresse de plus près à l’exposition des personnes et à la qualité de l’air respiré dans les transports.

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