Plusieurs organismes travaillent actuellement sur la meilleure façon de transformer l’énergie houlomotrice en électricité.
Selon les prévisions les plus optimistes, l’électricité d’origine marine couvrira à terme 10% des besoins des pays occidentaux. C’est pourquoi aujourd’hui une quarantaine d’organismes dans le monde travaillent sur la meilleure façon de récupérer l’énergie des vagues. Dès cette année, une quinzaine de ces organismes pourront tester leurs prototypes ou des machines définitives en fonctionnement dans des zones d’essai.
Les chercheurs travaillent sur des petites unités qui pourraient être installées à quelques kilomètres des côtes. Plusieurs possibilités ont été explorées parmi lesquelles les hydroliennes qui exploitent les courants sous-marins, les pompes à chaleur qui profitent des différences de température entre la surface et le fond de la mer, les machines houlomotrices qui transforment la houle en électricité, et qui semblent être les plus prometteuses.
Un important « potentiel de production »
« L’impact (de l’énergie des vagues) sur l’environnement est plus faible« , a indiqué au quotidien « Les Echos » paru mercredi Jason Bak, président de Finavera Renewables, au Canada, dont les bouées devraient produire de l’électricité à partir de 2012. « En termes de ressources disponibles, les vagues représentent le plus gros potentiel de production« , a ajouté au quotidien Hakim Mouslim, ingénieur de recherche au Laboratoire de mécanique des fluides.
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