Les déchets au coeur des municipales

Eco_Emballages.JPGL’environnement est-il un enjeu prioritaire pour les candidats? Se sentent-ils concernés par le traitement des déchets ? Quelles sont les préoccupations du grand public et des élus en matière de recyclage ? Quelles pistes d’amélioration privilégient-ils ? Afin de répondre à ces questions, Eco-Emballage vient de réaliser une étude inédite sur l’enjeu des déchets dans les élections municipales.

À moins d’un mois du premier tour des élections municipales, alors que les questions d’environnement et de développement durable sont au coeur de toutes les préoccupations, Eco-Emballages, la société pivot de la collecte sélective et du recyclage des emballages ménagers en France, a interrogé les électeurs et les futurs élus sur ces questions. Ce sondage met en exergue les divergences et les convergences de ces deux populations.

Les élus, candidats et citoyens placent le traitement des déchets en tête de leurs préoccupations environnementales et plébiscitent le tri des déchets comme moyen de préserver l’environnement. Dans le même temps, le tri semble en passe de devenir une activité naturelle, sinon banale, pour les citoyens qui se montrent soucieux d’être mieux informés sur l’intégralité de la filière de traitement des déchets et pensent que de nombreux progrès sont encore possibles en matière de recyclage et de réduction des volumes produits. Les citoyens les plus jeunes et les plus préoccupés d’environnement tendent ainsi à voir dans le recyclage l’unique solution au problème des déchets.

Par ailleurs, les élus se montrent d’autant plus prudents – eux qui privilégient les solutions mixtes adaptées au contexte local – qu’ils se montrent déjà satisfaits du travail entrepris depuis quelques années, notamment par les structure intercommunales. Celles-ci n’ont vu que récemment leur travail reconnu par les citoyens, mais cette évolution est rapide et augure d’une véritable prise de conscience des bénéfices de l’intercommunalité en matière de développement durable.

Dans ce contexte, les esprits semblent préparés à une nouvelle étape. Celle-ci serait marquée par la mise en place de la redevance incitative (indexation de la redevance de collecte ménagère sur la quantité de déchets non triés). 82% des élus ou candidats se disent en effet prêts à mettre en place une telle mesure. D’autres voies sont évoquées comme une aide supplémentaire aux entreprises produisant des produits recyclables issus de ressources renouvelables agricoles ; l’optimisation des coûts de la collecte sélective (mieux gérer à moindre coût), ou l’éducation systématique du grand public dès le plus jeune âge.

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