Quel avenir pour le Clémenceau?

clemenceau.jpgCoque Q790, c’est désormais le nom donné à l’ex porte-avions français « Clémenceau », revenu dans son port originel de Brest en mai 2006, et qui y attend depuis son démantèlement. Hervé Morin, le ministre de la Défense avait déclaré pouvoir annoncer avant Noël qui des cinq candidats au démantèlement obtiendrait le marché. On attend toujours…

Le ministre a finalement renvoyé « au plus tard à la fin de février 2008 pour vérifier des éléments techniques et financiers« . Parmi les sociétés en lice pour le démantèlement, il semblerait que le marché devrait se jouer entre deux acteurs, le belge Galloo Recycling, et le français Veolia, qui s’était renforcé en novembre dernier avec le rachat de Bartin recycling Group.

Plus cher que le français, le groupe belge dispose néanmoins de tout l’équipement nécessaire au traitement des 26.000 tonnes de féraille et d’amiante, ainsi que du label Green Ship Recycling, susceptible de rassurer le gouvernement français, échaudé par l’aventure indienne.

Une seule certitude dans cette affaire, l’ex-Clémenceau devra avoir quitté Brest avant Brest 2008, le rassemblement de vieux gréments de la mi-juillet, comme l’a exigé le maire de la ville. Cette décision exclut donc la piste d’une déconstruction sur place, solution qui ne plaisait par ailleurs ni aux élus, ni aux militaires, et ni à la Chambre de Commerce de Brest, gestionnaire du port.

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