EDF devra faire des efforts sur la rigueur d’exploitation

centrale_nogent.jpgVendredi, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué que les trois centrales nucléaires situées dans le Sud-Ouest présentent un niveau de sûreté « globalement satisfaisant » mais l’exploitant EDF doit faire des efforts sur la rigueur d’exploitation.

La division territoriale Aquitaine, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes de l’ASN, qui contrôle les centrales du Blayais, en Gironde, Civaux, dans la Vienne et Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, « considère que le niveau de sûreté des centrales de la région est globalement satisfaisant« .

« Toutefois, l’ASN exige que le niveau de sûreté progresse en permanence. C’est pourquoi l’ASN a demandé aux exploitants de porter leurs efforts sur la rigueur d’exploitation« , a déclaré Patrice Russac, délégué territorial de l’ASN.

L’année dernière, les installations nucléaires du Sud-Ouest ont déclaré sept événements classés au niveau 1, alors que cette année trois événements de niveau 1 ont pour le moment été déclarés.

Attention portée sur la rigueur d’exploitation

« L’ASN observe que la majorité des événements déclarés provient d’erreurs humaines ou d’un manque de rigueur dans l’application de procédures. Ce constat a été porté à la connaissance d’EDF et l’ASN porte son attention sur le contrôle de la rigueur d’exploitation« , a indiqué l’ASN.

Concernant la centrale du Blayais, mise en service il y a 26 ans, l’ASN estime que l’année dernière le site a progressé en matière de rigueur mais elle considère que le site « doit progresser en matière de radioprotection lors de la préparation et la réalisation des opérations d’exploitation et de maintenance« , a déclaré Julien Collet, chef de la division de Bordeaux.

La centrale de Civaux, dont l’exploitation a débuté il y a 10 ans, a « des progrès significatifs » à réaliser dans le domaine de l’exploitation. « L’ASN constate que la composante humaine reste à l’origine de nombreux écarts survenus en 2006« .

Concernant la centrale de Golfech qui a été mise en service en 1990, l’ASN a constaté l’année dernière l’insuffisance de certains prestataires, notamment dans le domaine de la radioprotection.

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